Non mais on en lâches-tu des mensonges dans une année, hein? Vous souvenez-vous la dernière fois où vous avez dit oui à quelqu'un au lieu de lui dire non - ici, les mauvaises blagues sur le sexe ne sont pas obligatoires hihi.
Dernièrement, j'ai rencontré une copine au Centre d'achats. Parle parle, jase jase, je trouvais qu'elle avait quelque chose de changé, on aurait dit qu'elle avait pris 10 ans dans face. Elle me lance donc entre deux potins : alors?
- Alors quoi?
- J'ai changé mes cheveux, tu n'avais pas remarqué. Aimes-tu ça? Gros changement hein, j'adore?
- Ohhhhhh ouiiii! (semblant de toux sèche qui me pogne) C'est ça que tu as de changé. C'est vraiment beauuuuuu, ça te va super bien.
Du tac au tac, je lui ai menti en pleine face, PAF! (Fiouf, elle n'est pas sur Facebook, donc elle ne peut pas se reconnaître).
Elle s'était fait couper les cheveux plus courts derrière, longs devant avec une belle mèche de moufette dans le toupet. Sacrement, pourquoi?! Oui, pourquoi le trait de craie dans tête? Pourquoi, une coupe de vieille bonne femme qui habite La Pocatière (joke à mes amies/famille de La Pocatière!)
Bon, on va mettre ça sur le dos de l'accouchement difficile, la maternité. Woin.
Bref, et c'est là que j'ai pogné de quoi, je me suis dit quel beau sujet de blog. C'est vrai, combien de fois on dit à nos amis/connaissances qu'on aime telle ou telle affaire et que c'est faux. Sincèrement, je tente ardemment de ne rien dire quand je n'aime pas quelque chose, mais quand tu es pris de court, quasiment à la gorge, tu ne peux pratiquement pas dire la vérité. Tu sais que ça va blesser, froisser, peiner, alors tu mens. Gros comme le bras. En pleine face. Pis après tu te dis que ça a fait plaisir, alors pourquoi pas.
Bon, ce n'est pas le pire mensonge au monde que de dire à la tante d'une amie qui a 55 ans, que son look du jour est beau pour la rendre heureuse (mention spéciale à la fois où elle portait bottes de plote en cuire aux genoux noires et bas résille blancs cassésWO).
Je me sens vraiment poche quand je mens de la sorte à quelqu'un. C'est comme récemment où j'ai dit à la blonde d'un ami que c'est cheveux étaient super beaux. Elle avait un voyage de foin sur la tête. Mais avec mon grand coeur, je voulais faire plaisir à mon pot dans le sens où : ben je l'apprécie ta blonde. HAHAHA! Comme si l'appréciation collait à des cheveux. Je n'étais pas pour lui dire qu'elle ressemble à un épouvantail à moineaux. J'aurais dû fermer ma trappe, je le sais, mais je suis trop gentille tsé...
Sur ce, à qui mentirez-vous aujourd'hui?! À votre conjoint qui part travailler avec une cravate bleue ciel, pis une ceinture brune craquelée et des chaussures Yellow brunes et noires. Tout cela combiné avec un pantalon "j'ai de l'eau dans cave". "Oui, oui chéri, tu es beau comme un coeur! Ça te va bien le look grand-père!" Fiouf, je ne parle pas de mon chum ici.
Ou à votre collègue qui arrive avec une nouvelle dégaine qui la rend souriante. Elle s'est acheté des souliers en Italie, compensés, à 250 euros. Sa démarche, elle, en vaut 10. On dirait qu'elle a fait dans son froc.
Assez déblatéré. Je divague. Je fly boire un bon Pinot Grigio et penser à mon prochain gentil bobard LOL.
vendredi 30 mai 2014
jeudi 29 mai 2014
La soupière qui explose
- "Non non, nous on se querelle jamais, jamais. Ça nous arrive pas, et c'est tant mieux."
Effectivement, tant mieux pour vous chers couples qui n'avez jamais de querelles de ménage. Une copine me disait ça récemment, de ne jamais s'engueuler avec son chum. Soit, c'est génial, pas de pression dans le tapis, pas de joues rouges qui veulent éclater, pas de battement de coeur près à exploser. Dernièrement, j'apprenais aussi que le soir en rentrant chez-eux, à peine ils se parlaient de leur journée. Chacun faisait ses petites affaires dans son coin, lecture pour un, jeux vidéo pour l'autre. Parfois, ils se rapprochaient pour se demander si la soupe est assez salée.
Et bien moi, je ne me cache pas que parfois ça brasse avec mon mec. Ben oui, pourquoi se gêner à dire qu'on se querelle parfois, je ne vois pas il est où le problème. Me semble qu'à petite dose, une chicane de temps en temps remet les pendules à l'heure, les émotions en placent et redonne de la force à l'amour. Ça me fait toujours rire les petits couples qui se disent parfaits sur tout les points. "Ah non, nous on s'entend sur tout, tout". Ok, d'accord. Ça doit être merveilleusement plate votre affaire. J'imagine aussi que ça existe des couples qui ne se chicanent pas et qui sont follement amoureux. Franchement, bravo et alleluia.
Se chicaner ne veut pas dire non plus se frapper à coup de poêlons, jouer au lancer du couteau ou encore se sacrer un coup de pied dans les cotes. Je parle d'amour, de passion ici, je ne parle pas de haine, violence et de méchanceté gratuite. Me semble que c'est bien parfois de ne pas toujours être sur la même longueur d'ondes et s'obstiner de temps en temps. Ça met du pétillant, en autant que ça se règle rapidement et qu'on puisse s'expliquer.
C'est comme ça, les couples s'engueulent parfois et ça ne veut pas dire que c'est la fin de tout, la fin du couple, la fin des temps. Quand plus rien ne dérange l'autre, c'est normal qu'il n'y ait plus de prises de bec. Les emportements sont difficiles, on a le sanglot pogné dans le gorgoton, on en vient à dire des choses blessantes sans vraiment les penser, on jure, on s'injure, on voudrait parfois même que tout se fracasse.
Mais après les chicanes, il y a souvent cette petite fenêtre qui est restée ouverte et où on peut y voir encore un arc-en-ciel. Et à travers cette fenêtre on y voit des images de réconciliation et d'avenir. Je n'ai pas la clef à rien, de rien. À la dispute, il y a quelque chose de poignant qui vient resserrer les liens, souvent, et confirmer l'amour. C'est juste normal de se prendre la tête de temps en temps, d'en avoir marre, d'être fatigués, d'être étranglée par une colère qui monte parfois provoquée par un petit rien. Une larme qui coule, plusieurs, ça fait tellement mal, mais se serrer fort dans les bras après, c'est tellement puissant.
C'est quand la chicane prend le dessus sur les beaux jours que ça devient invivable. Encore plus, c'est quand l'indifférence s'installe que ça devient déchirant, qu'on gratte la dernière case. Le champs de bataille devient miné à tous les recoins. Si aujourd'hui vous avez eu une querelle de ménage avec votre moitié, pourquoi ne pas faire les premiers pas, tiens. Vous excuser, vous expliquer, prendre l'affaire en main, doucement. Ne pas attendre qu'il soit trop tard pour perdre votre demie. Il y a des jours gris, certes, mais y'a souvent une éclaircie après.
Effectivement, tant mieux pour vous chers couples qui n'avez jamais de querelles de ménage. Une copine me disait ça récemment, de ne jamais s'engueuler avec son chum. Soit, c'est génial, pas de pression dans le tapis, pas de joues rouges qui veulent éclater, pas de battement de coeur près à exploser. Dernièrement, j'apprenais aussi que le soir en rentrant chez-eux, à peine ils se parlaient de leur journée. Chacun faisait ses petites affaires dans son coin, lecture pour un, jeux vidéo pour l'autre. Parfois, ils se rapprochaient pour se demander si la soupe est assez salée.
Et bien moi, je ne me cache pas que parfois ça brasse avec mon mec. Ben oui, pourquoi se gêner à dire qu'on se querelle parfois, je ne vois pas il est où le problème. Me semble qu'à petite dose, une chicane de temps en temps remet les pendules à l'heure, les émotions en placent et redonne de la force à l'amour. Ça me fait toujours rire les petits couples qui se disent parfaits sur tout les points. "Ah non, nous on s'entend sur tout, tout". Ok, d'accord. Ça doit être merveilleusement plate votre affaire. J'imagine aussi que ça existe des couples qui ne se chicanent pas et qui sont follement amoureux. Franchement, bravo et alleluia.
Se chicaner ne veut pas dire non plus se frapper à coup de poêlons, jouer au lancer du couteau ou encore se sacrer un coup de pied dans les cotes. Je parle d'amour, de passion ici, je ne parle pas de haine, violence et de méchanceté gratuite. Me semble que c'est bien parfois de ne pas toujours être sur la même longueur d'ondes et s'obstiner de temps en temps. Ça met du pétillant, en autant que ça se règle rapidement et qu'on puisse s'expliquer.
C'est comme ça, les couples s'engueulent parfois et ça ne veut pas dire que c'est la fin de tout, la fin du couple, la fin des temps. Quand plus rien ne dérange l'autre, c'est normal qu'il n'y ait plus de prises de bec. Les emportements sont difficiles, on a le sanglot pogné dans le gorgoton, on en vient à dire des choses blessantes sans vraiment les penser, on jure, on s'injure, on voudrait parfois même que tout se fracasse.
Mais après les chicanes, il y a souvent cette petite fenêtre qui est restée ouverte et où on peut y voir encore un arc-en-ciel. Et à travers cette fenêtre on y voit des images de réconciliation et d'avenir. Je n'ai pas la clef à rien, de rien. À la dispute, il y a quelque chose de poignant qui vient resserrer les liens, souvent, et confirmer l'amour. C'est juste normal de se prendre la tête de temps en temps, d'en avoir marre, d'être fatigués, d'être étranglée par une colère qui monte parfois provoquée par un petit rien. Une larme qui coule, plusieurs, ça fait tellement mal, mais se serrer fort dans les bras après, c'est tellement puissant.
C'est quand la chicane prend le dessus sur les beaux jours que ça devient invivable. Encore plus, c'est quand l'indifférence s'installe que ça devient déchirant, qu'on gratte la dernière case. Le champs de bataille devient miné à tous les recoins. Si aujourd'hui vous avez eu une querelle de ménage avec votre moitié, pourquoi ne pas faire les premiers pas, tiens. Vous excuser, vous expliquer, prendre l'affaire en main, doucement. Ne pas attendre qu'il soit trop tard pour perdre votre demie. Il y a des jours gris, certes, mais y'a souvent une éclaircie après.
mardi 27 mai 2014
Courir après quoi?
Quel beau weekend à Ottawa, accompagnée d'une amie et de mon entraîneur. Il y a quelques mois, je m'étais donné un petit défi, aller y courir un 10 k pour le plaisir. En congé de maternité, je m'étais fixé quelques objectifs pour y arriver. Avec un gros mal de dos jamais résolu depuis l'accouchement et une bonne grosse blessure au nerf sciatique cet hiver, j'ai réussi à courir la distance et j'en suis très fière. À un moment donné, je croyais que c'était peine perdue, que je n'allais plus pouvoir recourir, que mon dos ne se rétablirait pas. Tant pis, j'avance quand même, doucement et on verra ce que ça donnera.
Médaille au cou, je suis revenue à la maison méga contente de mon petit défi. Mes hommes m'attendaient fièrement, comme si je venais de traverser l'Atlantique à la nage.
En route vers Ottawa, mon coach me soulignait que même si l'on dit ne pas être là pour nécessairement performer, il y a quelque chose en nous qui malgré tout nous poussera à le faire. Qu'il faut faire attention en jugeant les autres, car soi-même il y a une partie en nous qui cherche à se prouver l'improuvable. Et c'est vrai. Bizarrement, j'allais à Ottawa sans stress, je voulais faire ma course sans me donner un temps pour le faire, car avec mes blessures je savais que ça n'allait pas être la course de ma vie. Puis, je me suis rendue à l'évidence, en courant, que je cherchais à dépasser les uns, à me dépasser moi, à me prendre pour une marathonienne super-méga musclée qui allait franchir le fil d'arrivée avec les poings levés. Je courais après quoi au juste? J'ai beaucoup pensé à Dominic Arpin lors de ma petite course, lui qui a fait un 42 km quelques mois après la rémission de son cancer. Incroyable. Après quoi courait-il? Il voulait réaliser ce défi absolument, mais pourquoi? Pour se prouver quoi? Il venait déjà de surmonter l'insurmontable.
J'ai aussi pensé à une personne chère, qui elle ne se donne pas de répit. Performance dans tout ce qu'elle accomplit. Il faut que tout soit parfait, toujours. Sinon, elle ne se sent pas bien. À Ottawa, ce n'était pas un petit séjour de plaisance, non. Elle y est allée pour se défoncer, faire un temps record... mais elle ne l'a pas fait ce temps record. Imaginez son désarrois. Courir après quoi? Ne pas avoir réussi à obtenir un meilleur temps l'a rend immensément malheureuse, elle en aura pour des semaines à s'en remettre. Pourquoi? Elle aura terminé sa course avec toujours la même douleur, la même solitude, la même montagne sur les épaules.
Qu'est-ce qui pousse l'humain à se fixer de tels défis?!
Un soleil radieux m'éblouissait pendant la course, je me prenais pour quelqu'un d'autre, je me sentais immensément grande et forte, prête à batailler au front.
Après un 5 km, il y a le 10, le 21.1, le 42 k, mais après on s'arrache le souffle à faire combien? Il y a quoi après avoir fait le meilleur temps? Un autre meilleur temps? On fait ça dans quel but? On garoche quoi dans la course? Nos envies, nos peurs, nos rêves, nos espérances, notre mal-être, notre vie poche, nos aspirations, nos inquiétudes?! Et quand on y arrive pas, qu'on se blesse, qu'on doit marcher, qu'un poing nous tenaille le ventre, qu'un mollet nous claque, on meurt à petits feux?! La démence meurtrière nous pogne, celle d'être trop exigent envers nous-mêmes pour se prouver quelque chose qui n'existe même pas.
Je dois me plonger plus sérieusement sur cette réflexion quant à mon travail et à mon avenir professionnel. Je cours après quoi? On a chacun nos sphères de vie où l'on court après quelque chose. On veut être ébloui par notre propre reflet. L'humain est drôlement fait. On essaie de trouver un équilibre en se donnant maintes défis et en se racontant de belles histoires, mais l'équilibre, le vrai, il est où? En se laissant "Être" seulement peut-être.
Je crois qu'il est bon se donner de petits challenges, pour ne pas se laisser mourir avant le temps. Je connais trop de gens qui se sont assis depuis longtemps en n'y croyant plus. En pensant qu'ils sont nés pour un petit pain. Ils sont jeunes, mais déjà trop vieux. Mais il faut faire attention. Attention à ne pas se laisser dévaster par nos propres croyances et par celles qu'on nous imposent.
Bonne réflexion amis lecteurs.
"Mon mal vient de plus loin" - F. O'Connor
Médaille au cou, je suis revenue à la maison méga contente de mon petit défi. Mes hommes m'attendaient fièrement, comme si je venais de traverser l'Atlantique à la nage.
En route vers Ottawa, mon coach me soulignait que même si l'on dit ne pas être là pour nécessairement performer, il y a quelque chose en nous qui malgré tout nous poussera à le faire. Qu'il faut faire attention en jugeant les autres, car soi-même il y a une partie en nous qui cherche à se prouver l'improuvable. Et c'est vrai. Bizarrement, j'allais à Ottawa sans stress, je voulais faire ma course sans me donner un temps pour le faire, car avec mes blessures je savais que ça n'allait pas être la course de ma vie. Puis, je me suis rendue à l'évidence, en courant, que je cherchais à dépasser les uns, à me dépasser moi, à me prendre pour une marathonienne super-méga musclée qui allait franchir le fil d'arrivée avec les poings levés. Je courais après quoi au juste? J'ai beaucoup pensé à Dominic Arpin lors de ma petite course, lui qui a fait un 42 km quelques mois après la rémission de son cancer. Incroyable. Après quoi courait-il? Il voulait réaliser ce défi absolument, mais pourquoi? Pour se prouver quoi? Il venait déjà de surmonter l'insurmontable.
J'ai aussi pensé à une personne chère, qui elle ne se donne pas de répit. Performance dans tout ce qu'elle accomplit. Il faut que tout soit parfait, toujours. Sinon, elle ne se sent pas bien. À Ottawa, ce n'était pas un petit séjour de plaisance, non. Elle y est allée pour se défoncer, faire un temps record... mais elle ne l'a pas fait ce temps record. Imaginez son désarrois. Courir après quoi? Ne pas avoir réussi à obtenir un meilleur temps l'a rend immensément malheureuse, elle en aura pour des semaines à s'en remettre. Pourquoi? Elle aura terminé sa course avec toujours la même douleur, la même solitude, la même montagne sur les épaules.
Qu'est-ce qui pousse l'humain à se fixer de tels défis?!
Un soleil radieux m'éblouissait pendant la course, je me prenais pour quelqu'un d'autre, je me sentais immensément grande et forte, prête à batailler au front.
Après un 5 km, il y a le 10, le 21.1, le 42 k, mais après on s'arrache le souffle à faire combien? Il y a quoi après avoir fait le meilleur temps? Un autre meilleur temps? On fait ça dans quel but? On garoche quoi dans la course? Nos envies, nos peurs, nos rêves, nos espérances, notre mal-être, notre vie poche, nos aspirations, nos inquiétudes?! Et quand on y arrive pas, qu'on se blesse, qu'on doit marcher, qu'un poing nous tenaille le ventre, qu'un mollet nous claque, on meurt à petits feux?! La démence meurtrière nous pogne, celle d'être trop exigent envers nous-mêmes pour se prouver quelque chose qui n'existe même pas.
Je dois me plonger plus sérieusement sur cette réflexion quant à mon travail et à mon avenir professionnel. Je cours après quoi? On a chacun nos sphères de vie où l'on court après quelque chose. On veut être ébloui par notre propre reflet. L'humain est drôlement fait. On essaie de trouver un équilibre en se donnant maintes défis et en se racontant de belles histoires, mais l'équilibre, le vrai, il est où? En se laissant "Être" seulement peut-être.
Je crois qu'il est bon se donner de petits challenges, pour ne pas se laisser mourir avant le temps. Je connais trop de gens qui se sont assis depuis longtemps en n'y croyant plus. En pensant qu'ils sont nés pour un petit pain. Ils sont jeunes, mais déjà trop vieux. Mais il faut faire attention. Attention à ne pas se laisser dévaster par nos propres croyances et par celles qu'on nous imposent.
Bonne réflexion amis lecteurs.
"Mon mal vient de plus loin" - F. O'Connor
vendredi 23 mai 2014
Joyeux anniversaire mon bébé!
Il y a de cela un an, le 23 mai 2013 à 23 h 23, je donnais naissance à mon bébé d'amour, Milàn.
Déjà.
Un troisième homme arrivait dans mon existence. L'un mon papa, l'autre mon amoureux, puis Milàn le plus beau des trois. Celui venu de mes propres entrailles. Un petit mousse à qui j'ai donné la vie, qui d'un petit pois est passé à la grosseur d'une fraise, ensuite à un pamplemousse. Il est arrivé dodu et en santé, avec une petite arachide minuscule comme nez. Il avait déjà sa propre personnalité.
Cette nuit-la fut la plus belle de ma vie jusqu'à ce jour. Bizarrement, après plusieurs heures de souffrance indescriptible, mon adrénaline était tellement palpable que j'aurais eu l'énergie pour courir le marathon. Les infirmières en revenaient pas. GI Jane sur l'étage. À l'instant où mon bébé est arrivé, j'ai ressenti cet amour incommensurable inouï. Emmailloté, couché sur mon coeur, mes larmes étaient légères et heureuses. Je n'arrive pas encore à décrire les sentiments qui m'ont envahis à ce moment-là. Je n'avais plus peur des lendemains, le passé était aux oubliettes, je vivais là le plus beau moment présent de ma vie. Celui d'avoir donné la vie et de la chérir dans mes bras - cette vie - , entourée de ceux d'un papa formidable aussi.
J'étais en communion avec moi-même. La foudre aurait pu tomber dans la chambre d'hôpital, je tenais le plus beau des trésors et plus rien n'avait vraiment d'importance. Il y avait là, au creux de mon cou, un petit être à la respiration saccadée qui n'avait besoin que de ma chaleur corporelle pour être bien et en sécurité.
Déjà.
Un an s'est écoulé, je n'ai pas vu le temps passé tellement il a été chargé en émotions, puissant, enrichissant, magnifique, majestueux. Un an que je n'ai pas fait une nuit complète hahaha...
Milàn a grandit au fil des jours, comme une fleur resplendissante, car oui, Milàn resplendit. Il est tellement beau qu'il m'éblouit chaque matin. Son sourire enjôleur, ses yeux charmeurs en amandes comme ceux de son papa, sa moue comme un délice sucré, des joues rouges pleines de vitalité, une curiosité abyssale, de petites mains touche-à-tout tellement douces et réconfortantes. Cette dernière année, ma seule crainte était de le voir malade ou mal-en-point. Le reste n'avait plus trop de dimension. Le savoir au chaud, rassasié, souriant et énergique, voilà mes priorités. Ce n'était plus de performer au travail, de m'en faire pour les autres, de penser à demain, de calculer les comptes... Non, Milàn doit être bien et entouré d'amour. Entouré de parents qui prennent soin d'eux aussi.
Je m'étais imaginée des histoires à dormir debout. Comment allais-je être capable d'exercer le rôle de maman, moi Karine, qui a toujours eu une piètre confiance en elle. Et puis finalement, je suis fière de moi, je baigne dans ma tasse de thé hahaha. Je pense être une bonne mère et je me couche heureuse chaque soir que la vie amène. J'ai souvent le vertige, à savoir si je suis à la hauteur, mais je me réconforte en me disant que mon fils me sourit pratiquement tous les jours à 5 h du matin. Ce grand plus, j'y suis probablement pour quelque chose. Je me pince parfois, sachant que ce bonheur peut parfois être bien éphémère.
La crainte du pire est disparue. Je me suis mise à apprécier le moment présent et à être plus zen, surtout envers moi-même. J'apprends davantage à me respecter, car un corps et une âme qui ont donné la vie ne seront plus jamais les mêmes après une grossesse et un accouchement. Ils seront encore plus beaux, plus vrais, plus forts.
L'amour pour mon enfant est devenu une drogue dure à laquelle je ne veux pas devenir trop accro. "Trop" c'est comme "pas assez". Je veux voir grandir mon enfant dans l'amour, certes, mais aussi dans une certaine liberté, le voir fleurir à même ses propres expériences. Je veux qu'il puisse respirer sans se sentir emprisonner. Tout n'est pas rose bonbon à l'extérieur de son petit monde, en attendant qu'il y soit réellement, je veux lui inculquer de bonnes valeurs... Je ne voudrais pas qu'il fasse les mêmes erreurs que moi, celles que je tente d'accepter depuis quelques années. Je ne veux pas que mon tourbillon d'amour devienne dévastateur pour lui. De mon côté, j'essaierai d'être une maman présente, rigolotte, trippante, aimante et faire le plus d'activités possibles avec lui pour lui faire découvrir le monde, ses beautés, ses côtés plus ardus, mais le rayonnement de tous les petits bonheurs qui nous entourent. Les sorties et activités avec nos parents sont de beaux souvenirs. J'aimerais qu'il ne soit pas cynique envers la vie, savoir être positif pour qu'il puisse devenir un épicurien heureux. J'ai porte plein de bobos en moi depuis si longtemps, je n'ai pas envie de lui reléguer. Ce n'est pas le rôle d'un enfant d'être notre parent. Alors je me dois aussi de prendre soin de moi dans toute cette aventure de maman.
Déjà.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, le 23 mai, Milàn a déjà un an. On a déjà beaucoup échangé lui et moi. Que dire de nos danses lascives sur plusieurs styles de musique, nos nuitées endiablées hahaha, nos siestes à dormir main dans la main, son petit souffle rafraîchissant mon visage... Son petit sourire et même fous rires qui se mélangent aux miens. On est connecté depuis la première seconde. On se comprend nous deux, y'a pas grand monde qui peut s'immiscer lorsqu'on se regarde. J'ai donné la vie à une merveille du monde qui m'habite et qui me rend plus fortunée et heureuse. Il n'y a pas une nuit ou un jour, désormais, où je ne m'ennuie pas de lui. À l'épicerie, dans le métro, dans mes rêves, dans les magasins, Milàn est là assis sur mon coeur, sur un petit nuage douillet.
J'ai attrapé la maladie d'amour, imaginez je croyais déjà l'avoir chopée pour le papa. En fait, je suis doublement malade. C'est incurable. C'est étrange parce que j'ai réalisé un tas de choses en congé de maternité, justement parce que j'ai eu le temps de prendre le temps. On dira ce que l'on voudra, oui c'est beaucoup de travail un bébé, mais ça nous donne aussi beaucoup de temps pour réfléchir et faire le point. Faire le vide. Faire de vraies choses, c'est-à-dire prendre le temps d'aimer, d'apprécier, de jouer, d'écrire, de popoter, marcher, de rêvasser. J'ai appris à m'aimer un peu plus, compris que mon travail me rend vraiment malheureuse et anxieuse, que je serais prête à déplacer des montagnes pour ceux que j'aime et qui font attention à moi, que la vie c'est maintenant, pas avant, pas après, juste là. Qu'il faut faire ce que l'on aime dans la vie. J'espère avoir la force de faire les bons choix. C'est ce que Milàn m'a appris de plus beau finalement.
Déjà.
Joyeux anniversaire mon bébé qui dit maman et papa et qui se colle sur nous avec une douceur qui ferait fondre le plus costaud des durs à cuire. Le calme bucolique intérieur que ça procure, d'être assise chez-soi ou au parc, avec ce petit être qui ensoleille tout ce qui touche. La vraie tendresse, que celle de caresser une toute petite main satinée dans la sienne et que cesse les pleurs. D'essuyer une larme cristallisée sur le bord d'une rose joue pour apaiser les craintes. De serrer sur sa poitrine ce petit gâteau moelleux et lui dire qu'on l'aime plus que la nature, le cosmos, l'univers.
Cet été sera plus que radieux, même s'il pleut tous les jours. Même s'il grêle des balles de golf. Je le passerai avec mon fils et lui apprendrai à marcher pieds nus dans l'herbe fraîche, verte espérance!
Ta maman (qui veut que tu fasses tes nuits bon!) xx
Déjà.
Un troisième homme arrivait dans mon existence. L'un mon papa, l'autre mon amoureux, puis Milàn le plus beau des trois. Celui venu de mes propres entrailles. Un petit mousse à qui j'ai donné la vie, qui d'un petit pois est passé à la grosseur d'une fraise, ensuite à un pamplemousse. Il est arrivé dodu et en santé, avec une petite arachide minuscule comme nez. Il avait déjà sa propre personnalité.
Cette nuit-la fut la plus belle de ma vie jusqu'à ce jour. Bizarrement, après plusieurs heures de souffrance indescriptible, mon adrénaline était tellement palpable que j'aurais eu l'énergie pour courir le marathon. Les infirmières en revenaient pas. GI Jane sur l'étage. À l'instant où mon bébé est arrivé, j'ai ressenti cet amour incommensurable inouï. Emmailloté, couché sur mon coeur, mes larmes étaient légères et heureuses. Je n'arrive pas encore à décrire les sentiments qui m'ont envahis à ce moment-là. Je n'avais plus peur des lendemains, le passé était aux oubliettes, je vivais là le plus beau moment présent de ma vie. Celui d'avoir donné la vie et de la chérir dans mes bras - cette vie - , entourée de ceux d'un papa formidable aussi.
J'étais en communion avec moi-même. La foudre aurait pu tomber dans la chambre d'hôpital, je tenais le plus beau des trésors et plus rien n'avait vraiment d'importance. Il y avait là, au creux de mon cou, un petit être à la respiration saccadée qui n'avait besoin que de ma chaleur corporelle pour être bien et en sécurité.
Déjà.
Un an s'est écoulé, je n'ai pas vu le temps passé tellement il a été chargé en émotions, puissant, enrichissant, magnifique, majestueux. Un an que je n'ai pas fait une nuit complète hahaha...
Milàn a grandit au fil des jours, comme une fleur resplendissante, car oui, Milàn resplendit. Il est tellement beau qu'il m'éblouit chaque matin. Son sourire enjôleur, ses yeux charmeurs en amandes comme ceux de son papa, sa moue comme un délice sucré, des joues rouges pleines de vitalité, une curiosité abyssale, de petites mains touche-à-tout tellement douces et réconfortantes. Cette dernière année, ma seule crainte était de le voir malade ou mal-en-point. Le reste n'avait plus trop de dimension. Le savoir au chaud, rassasié, souriant et énergique, voilà mes priorités. Ce n'était plus de performer au travail, de m'en faire pour les autres, de penser à demain, de calculer les comptes... Non, Milàn doit être bien et entouré d'amour. Entouré de parents qui prennent soin d'eux aussi.
Je m'étais imaginée des histoires à dormir debout. Comment allais-je être capable d'exercer le rôle de maman, moi Karine, qui a toujours eu une piètre confiance en elle. Et puis finalement, je suis fière de moi, je baigne dans ma tasse de thé hahaha. Je pense être une bonne mère et je me couche heureuse chaque soir que la vie amène. J'ai souvent le vertige, à savoir si je suis à la hauteur, mais je me réconforte en me disant que mon fils me sourit pratiquement tous les jours à 5 h du matin. Ce grand plus, j'y suis probablement pour quelque chose. Je me pince parfois, sachant que ce bonheur peut parfois être bien éphémère.
La crainte du pire est disparue. Je me suis mise à apprécier le moment présent et à être plus zen, surtout envers moi-même. J'apprends davantage à me respecter, car un corps et une âme qui ont donné la vie ne seront plus jamais les mêmes après une grossesse et un accouchement. Ils seront encore plus beaux, plus vrais, plus forts.
L'amour pour mon enfant est devenu une drogue dure à laquelle je ne veux pas devenir trop accro. "Trop" c'est comme "pas assez". Je veux voir grandir mon enfant dans l'amour, certes, mais aussi dans une certaine liberté, le voir fleurir à même ses propres expériences. Je veux qu'il puisse respirer sans se sentir emprisonner. Tout n'est pas rose bonbon à l'extérieur de son petit monde, en attendant qu'il y soit réellement, je veux lui inculquer de bonnes valeurs... Je ne voudrais pas qu'il fasse les mêmes erreurs que moi, celles que je tente d'accepter depuis quelques années. Je ne veux pas que mon tourbillon d'amour devienne dévastateur pour lui. De mon côté, j'essaierai d'être une maman présente, rigolotte, trippante, aimante et faire le plus d'activités possibles avec lui pour lui faire découvrir le monde, ses beautés, ses côtés plus ardus, mais le rayonnement de tous les petits bonheurs qui nous entourent. Les sorties et activités avec nos parents sont de beaux souvenirs. J'aimerais qu'il ne soit pas cynique envers la vie, savoir être positif pour qu'il puisse devenir un épicurien heureux. J'ai porte plein de bobos en moi depuis si longtemps, je n'ai pas envie de lui reléguer. Ce n'est pas le rôle d'un enfant d'être notre parent. Alors je me dois aussi de prendre soin de moi dans toute cette aventure de maman.
Déjà.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, le 23 mai, Milàn a déjà un an. On a déjà beaucoup échangé lui et moi. Que dire de nos danses lascives sur plusieurs styles de musique, nos nuitées endiablées hahaha, nos siestes à dormir main dans la main, son petit souffle rafraîchissant mon visage... Son petit sourire et même fous rires qui se mélangent aux miens. On est connecté depuis la première seconde. On se comprend nous deux, y'a pas grand monde qui peut s'immiscer lorsqu'on se regarde. J'ai donné la vie à une merveille du monde qui m'habite et qui me rend plus fortunée et heureuse. Il n'y a pas une nuit ou un jour, désormais, où je ne m'ennuie pas de lui. À l'épicerie, dans le métro, dans mes rêves, dans les magasins, Milàn est là assis sur mon coeur, sur un petit nuage douillet.
J'ai attrapé la maladie d'amour, imaginez je croyais déjà l'avoir chopée pour le papa. En fait, je suis doublement malade. C'est incurable. C'est étrange parce que j'ai réalisé un tas de choses en congé de maternité, justement parce que j'ai eu le temps de prendre le temps. On dira ce que l'on voudra, oui c'est beaucoup de travail un bébé, mais ça nous donne aussi beaucoup de temps pour réfléchir et faire le point. Faire le vide. Faire de vraies choses, c'est-à-dire prendre le temps d'aimer, d'apprécier, de jouer, d'écrire, de popoter, marcher, de rêvasser. J'ai appris à m'aimer un peu plus, compris que mon travail me rend vraiment malheureuse et anxieuse, que je serais prête à déplacer des montagnes pour ceux que j'aime et qui font attention à moi, que la vie c'est maintenant, pas avant, pas après, juste là. Qu'il faut faire ce que l'on aime dans la vie. J'espère avoir la force de faire les bons choix. C'est ce que Milàn m'a appris de plus beau finalement.
Déjà.
Joyeux anniversaire mon bébé qui dit maman et papa et qui se colle sur nous avec une douceur qui ferait fondre le plus costaud des durs à cuire. Le calme bucolique intérieur que ça procure, d'être assise chez-soi ou au parc, avec ce petit être qui ensoleille tout ce qui touche. La vraie tendresse, que celle de caresser une toute petite main satinée dans la sienne et que cesse les pleurs. D'essuyer une larme cristallisée sur le bord d'une rose joue pour apaiser les craintes. De serrer sur sa poitrine ce petit gâteau moelleux et lui dire qu'on l'aime plus que la nature, le cosmos, l'univers.
Cet été sera plus que radieux, même s'il pleut tous les jours. Même s'il grêle des balles de golf. Je le passerai avec mon fils et lui apprendrai à marcher pieds nus dans l'herbe fraîche, verte espérance!
Ta maman (qui veut que tu fasses tes nuits bon!) xx
Moje lasko à 2 jours!
mardi 20 mai 2014
Oscar Wilde a dit...
Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais.
Vous en pensez quoi?
Parlez-moi de belles folies que vous avez faites et que vous ne regrettez pas, que vous ne regretterai jamais.
Des folies, je carbure à ça. Je carbure à la passion aussi. Il faut que ça bouille, que ça chavire, que ça poigne, que ça bouleverse, que ça émeut, que ça virevolte dans le ventre. J'aime voyager sur des tapis volants, m'asseoir sur un nuage, me faire amie du soleil, m'accrocher aux étoiles, courir sous la pluie, faire l'ange dans la neige molle. Besoin de fantaisie, de plaisir libératoire. Probablement un côté de moi qui vient contrebalancer celui anxieux. La normalité me tue à petits feux. J'aime me sentir puissante dans toute ma vitalité, ma désinvolture. J'ai toujours l'envie de me promener sur des chemins parfumés. Essayer de fuir ce monde d'effrayés. Même si c'est quasi infaisable.
J'ai fait quelques folies dans ma vie, dont une un jour d'avril 2005. Je me suis levée un matin et je me suis dit, ok, je sacre ma job là, je sous-loue mon appart et je pars rejoindre le gars qui me fait tripper des bulles d'amour en France. En poche, rien. Un petit rien qui m'a permis de payer le billet d'avion. J'ai pris une marge de crédit, j'ai foutu 3-4 robes dans mes valises, j'ai apporté toutes les photos des gens que j'aime avec moi, un livre ou deux, dont un avec les pages blanches pour y écrire mon épopée. J'étais bien décidée à aller lui sauter dans les bras sur le quai du TGV à Vitrolles.
Ma mère et ma soeur sont venues m'aider à faire des boîtes. On a fait ça en un rien de temps. Elles voyaient l'étincelle dans mes yeux. Elles ont compris en empaquetant mes petites affaires que je voulais aller rejoindre le plus vite possible ce fameux Tchèque. Ça me brisait le coeur de quitter à nouveau ma famille, mais c'était soit ça, soit je n'allais plus revoir le chef d'état de mon coeur. À ce jour, je ne le regrette pas.
Partagez avec moi une de vos folies, ça vous dit?!
Vous en pensez quoi?
Parlez-moi de belles folies que vous avez faites et que vous ne regrettez pas, que vous ne regretterai jamais.
Des folies, je carbure à ça. Je carbure à la passion aussi. Il faut que ça bouille, que ça chavire, que ça poigne, que ça bouleverse, que ça émeut, que ça virevolte dans le ventre. J'aime voyager sur des tapis volants, m'asseoir sur un nuage, me faire amie du soleil, m'accrocher aux étoiles, courir sous la pluie, faire l'ange dans la neige molle. Besoin de fantaisie, de plaisir libératoire. Probablement un côté de moi qui vient contrebalancer celui anxieux. La normalité me tue à petits feux. J'aime me sentir puissante dans toute ma vitalité, ma désinvolture. J'ai toujours l'envie de me promener sur des chemins parfumés. Essayer de fuir ce monde d'effrayés. Même si c'est quasi infaisable.
J'ai fait quelques folies dans ma vie, dont une un jour d'avril 2005. Je me suis levée un matin et je me suis dit, ok, je sacre ma job là, je sous-loue mon appart et je pars rejoindre le gars qui me fait tripper des bulles d'amour en France. En poche, rien. Un petit rien qui m'a permis de payer le billet d'avion. J'ai pris une marge de crédit, j'ai foutu 3-4 robes dans mes valises, j'ai apporté toutes les photos des gens que j'aime avec moi, un livre ou deux, dont un avec les pages blanches pour y écrire mon épopée. J'étais bien décidée à aller lui sauter dans les bras sur le quai du TGV à Vitrolles.
Ma mère et ma soeur sont venues m'aider à faire des boîtes. On a fait ça en un rien de temps. Elles voyaient l'étincelle dans mes yeux. Elles ont compris en empaquetant mes petites affaires que je voulais aller rejoindre le plus vite possible ce fameux Tchèque. Ça me brisait le coeur de quitter à nouveau ma famille, mais c'était soit ça, soit je n'allais plus revoir le chef d'état de mon coeur. À ce jour, je ne le regrette pas.
Partagez avec moi une de vos folies, ça vous dit?!
lundi 19 mai 2014
Ragoût de boulettes en canne
J'ai les hormones dans le plafond. Je veux dire que depuis que j'ai accouché, il s'est passé quelque chose en moi qui m'a déstabilisée. Je suis plus émotive, plus zen, plus calme, plus douce, plus braillarde. Tout m'émeut. Je peux tomber en pâmoison intense devant un bourgeon. J'étais déjà attentive aux gens et à la nature avant, mais là c'est pire que pire. Toutes les situations du quotidien me bouleversent. Je me sens plus près de tout le monde, j'aimerais aider la terre entière, me transformer en Mère Thérèsa tsé, mais je ne peux pas.
Je n'ai pas perdu mon sale caractère, ça je l'avoue, mais il est moins décapant. Bon, je vieillie aussi et j'ai plus confiance en moi. Je reste tout de même à l'affût du salaud ou de la canaille qui voudrait s'en prendre à mon enfant. Celui-là subira les 50 jours du Talion.
Ok.
Il en est que ce soir, je devais passer à l'épicerie. Un dimanche où tu te rends compte qu'il n'y a plus rien dans le frigo et que tu n'as pas eu le temps d'y aller pendant la fin de semaine. N'empêche que dans une épicerie, c'est vraiment une fenêtre sur la vie quand tu t'attardes aux gens qui passent à tes côtés. Une vraie mer vivante, belle, mais aussi terrifiante, émouvante. Il y en a de tous les genres, la preuve dernièrement je vous ai parlé de deux caves qui m'ont sifflé du Wouhou tout le long de mes courses.
Ce soir, je me trouvais toujours avec un même monsieur dans les allées. Soixantaine, bedonnant, visage qui avait pogné un coup de soleil dans la journée, mains de travailleurs, habillé ordinairement. J'ai analysé du coin de l'oeil son panier d'épicerie. Deux pains, du jus de tomates, du spaghetti, des fruits en jus, et...
Je l'ai bien observé devant le ragoût de boulettes en canne. C'est là que j'ai pogné de quoi. Il hésitait, entre Chef Boyarde, Heinz et Cordon Bleu. Lequel sera le meilleur devait-il se demander?! Moi, en voyant ça, j'ai failli me mettre à pleurer comme une Madeleine à ses côtés. Et là, je me suis dit : Voyons Karine slaque un peu de pleuroter pour un rien. Je ne sais pas, son panier m'a émue. Je me suis mise à imaginer son histoire : divorcé, 1 enfant qui ne vient pas le voir souvent, travail plutôt difficile, pas trop de sous, n'est pas un cuisinier aguerri. Beau monsieur, mais plutôt gêné. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours l'impression que les gens souffrent. Ça doit être parce que moi je souffre, que les gens qui m'entourent souffrent, que tout le monde souffrent finalement de quelque chose.
Ce petit monsieur coffré est peut-être millionnaire qui sait, il est peut-être directeur chez Hydro, il a peut-être huit enfants et est heureux comme pas un. C'est peut-être un con fini aussi. Bref, j'ai senti son petit naufrage interne devant le ragoût de boulettes en canne. Il n'a sûrement pas d'amoureuse s'il fait sa petite épicerie riquiqui comme ça.
Je me suis sentie interpellée. Fecke je lui ai souris dans toutes les allées. Pourquoi pas, ça ne fait pas mal. Ses achats lui ont coûté 42 $. J'étais derrière lui à la caisse, ça a adonné de même. Il avait l'air sympathique ce petit monsieur.
Finalement, je suis revenue chez-moi le coude sorti de ma fenêtre de char. Il faisait beau, et chaud. Les arbres sont en fleurs, c'est magnifique ce temps printanier où tout sent bon, où tout éclore. Ça sentait pas le ragoût de boulettes en canne dehors, ça sentait juste le début d'une soirée douce et relaxe pour moi. Je me suis demandé si mon m'sieur Boyarde passera une belle soirée de son bord. Qu'il ne se sent pas trop seul. On ne connaît rien de la vie des gens, pas même celle de nos meilleurs amis.
Je n'ai pas perdu mon sale caractère, ça je l'avoue, mais il est moins décapant. Bon, je vieillie aussi et j'ai plus confiance en moi. Je reste tout de même à l'affût du salaud ou de la canaille qui voudrait s'en prendre à mon enfant. Celui-là subira les 50 jours du Talion.
Ok.
Il en est que ce soir, je devais passer à l'épicerie. Un dimanche où tu te rends compte qu'il n'y a plus rien dans le frigo et que tu n'as pas eu le temps d'y aller pendant la fin de semaine. N'empêche que dans une épicerie, c'est vraiment une fenêtre sur la vie quand tu t'attardes aux gens qui passent à tes côtés. Une vraie mer vivante, belle, mais aussi terrifiante, émouvante. Il y en a de tous les genres, la preuve dernièrement je vous ai parlé de deux caves qui m'ont sifflé du Wouhou tout le long de mes courses.
Ce soir, je me trouvais toujours avec un même monsieur dans les allées. Soixantaine, bedonnant, visage qui avait pogné un coup de soleil dans la journée, mains de travailleurs, habillé ordinairement. J'ai analysé du coin de l'oeil son panier d'épicerie. Deux pains, du jus de tomates, du spaghetti, des fruits en jus, et...
Je l'ai bien observé devant le ragoût de boulettes en canne. C'est là que j'ai pogné de quoi. Il hésitait, entre Chef Boyarde, Heinz et Cordon Bleu. Lequel sera le meilleur devait-il se demander?! Moi, en voyant ça, j'ai failli me mettre à pleurer comme une Madeleine à ses côtés. Et là, je me suis dit : Voyons Karine slaque un peu de pleuroter pour un rien. Je ne sais pas, son panier m'a émue. Je me suis mise à imaginer son histoire : divorcé, 1 enfant qui ne vient pas le voir souvent, travail plutôt difficile, pas trop de sous, n'est pas un cuisinier aguerri. Beau monsieur, mais plutôt gêné. Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours l'impression que les gens souffrent. Ça doit être parce que moi je souffre, que les gens qui m'entourent souffrent, que tout le monde souffrent finalement de quelque chose.
Ce petit monsieur coffré est peut-être millionnaire qui sait, il est peut-être directeur chez Hydro, il a peut-être huit enfants et est heureux comme pas un. C'est peut-être un con fini aussi. Bref, j'ai senti son petit naufrage interne devant le ragoût de boulettes en canne. Il n'a sûrement pas d'amoureuse s'il fait sa petite épicerie riquiqui comme ça.
Je me suis sentie interpellée. Fecke je lui ai souris dans toutes les allées. Pourquoi pas, ça ne fait pas mal. Ses achats lui ont coûté 42 $. J'étais derrière lui à la caisse, ça a adonné de même. Il avait l'air sympathique ce petit monsieur.
Finalement, je suis revenue chez-moi le coude sorti de ma fenêtre de char. Il faisait beau, et chaud. Les arbres sont en fleurs, c'est magnifique ce temps printanier où tout sent bon, où tout éclore. Ça sentait pas le ragoût de boulettes en canne dehors, ça sentait juste le début d'une soirée douce et relaxe pour moi. Je me suis demandé si mon m'sieur Boyarde passera une belle soirée de son bord. Qu'il ne se sent pas trop seul. On ne connaît rien de la vie des gens, pas même celle de nos meilleurs amis.
vendredi 16 mai 2014
Chéri(e), je pars dans le Sud une semaine!
- Hummmmmm ok, mais avec qui? Où, quand, comment, pourquoi?
N'empêche que ce sujet peut devenir un bon et long débat. Je discutais avec un ami célibataire dernièrement et il m'assurait que lorsqu'il va en voyage, il en voit des vertes et des pas mûres comme on dit. Il me racontait des histoires incroyables, de femmes ou d'hommes qui s'en vont dans le sud et qui une fois les pieds dans le sable blanc ou dans l'eau turquoise, s'égarent dans une frivolité à faire trépasser le Pape.
Alors il m'a posé la question : Toi, ton chum te dirait qu'il part dans le Sud (ou ailleurs) une semaine, seul ou avec un ami, tu lui fais confiance?
- Bennnnnnnnnnnnnnnn c'est une question de confiance. Bien sûr, pourquoi pas?! S'il a envie de faire l'irréparable, il peut aussi bien le faire dans un bar à Montréal. Pourquoi en voyage?
Mon ami : La liberté, l'éloignement, personne le connaît, la frénésie du moment, l'eau magnifique, la chaleur. Une solide dose de jeu et d'alcool, le charme qui opère entre deux belles paires de seins.
Puis après, je me suis rappelée des ragots, des échos, des mésaventures mythiques de couples qui s'étaient retrouvés dans des situations improbables à cause de ce genre d'envolées paradisiaques ou encore de voyages d'affaires qui ne parlent pas juste affaires. C'est si facile se faire défaire le noeuf de la cravate quand on est loin de la maison.
Et là, j'ai comme eu une petite inquiétude qui m'ait montée dans le ventre. Woin, mon chum parti en vacances entouré de méga hot chicks en monokini, au teint basané parfait et aux dents blanches immaculées, serait-il un peu trop heureux de se trouver là? À danser en fou la macarena sur le Dance Floor entouré de jupettes plus légères l'une que l'autre. À être là, sans soucis. Genre tellement ragaillardit par le soleil et l'odeur gratuite du Rhum qu'il se mette à croire que la bombe brésilienne qui se trémousse au bar c'est la Sainte Vierge.
- WO! WO! WO! Tout est une question de confiance, je le répète. Fuck la libertine à la peau cuivrée qui fait du surf avec élégance. Moi, je fais du bon pâté chinois bon! Et moi ma peau est verdâtre à cause des 7 mois d'hiver bon! Et nous, au Québec, on a le Fleuve Saint-Laurent qui est de couleur marde bon!
Alors vous autres là, votre amoureux/se part trois jours ou une semaine en déplacement à l'autre bout de la terre, pour affaires, voyage, quelle est votre réaction? Jalousie, incertitude qui vous coule dans le front, vous n'acceptez pas son départ pour aucune considération, vous faites vraiment confiance à votre conjoint (e)? Pas évident hein. On commence dès lors à s'imaginer notre gros nounours (habituellement en moufles dans le salon), habillé élégamment pour son meeting à Paris, assis au bar entrain de se faire chanter la pomme par une serveuse qui roule ses rrrrrrr et qui roule de la fesse aussi.
Vous les boys, vous laisseriez candidement partir votre chérie avec sa meilleure amie faire les Night Club à Varadero sans tourment? Et si la téquila était trop bonne et que votre dulcinée troquait soudainement sa jaquette en flanelle pour un maillot léopard échancré aura le bonheur, ça pourrait peut-être donner des envies aux célibataires de la place. Tsé, eux, ça ne leur prend pas des mois inviter votre blonde au resto?! LOL
Ah la désinvolture!!!!
Y paraîtrait même que les couples les plus solides peuvent manger une méchante raclée quand l'un ou l'autre vogue vers des eaux plus limpides que celle du bain à la maison où flotte une crotte du bébé. Avouez, une eau des Caraïbes transparente est drôlement inspirante et peut éveiller de nombreuses envies. Ça fait quelques histoires que j'entends de partenaire parfait qui s'est égaré en voyage d'affaires et/ou dans un Club de nuit à Punta Cana. Mais la femme n'est pas une sainte-nitouche non plus, c'est souvent l'échappatoire rêvé pour se la couler douce dans les bras d'un GO aux abdos taillé comme la Caramilk.
Ah le rouge-à-lèvres sur les cols de chemises. On en a brassé de grosses affaires en voyage.
Ma foi, pourquoi j'ai écris là-dessus aujourd'hui. Pour éveiller les soupçons? Hahaha ben non, juste pour partir un petit débat. J'ai envie de vous entendre, laisser glisser quelques bribes à la fin du billet, ça me ferait plaisir de vous lire.
Bon weekend les zamoureux!
N'empêche que ce sujet peut devenir un bon et long débat. Je discutais avec un ami célibataire dernièrement et il m'assurait que lorsqu'il va en voyage, il en voit des vertes et des pas mûres comme on dit. Il me racontait des histoires incroyables, de femmes ou d'hommes qui s'en vont dans le sud et qui une fois les pieds dans le sable blanc ou dans l'eau turquoise, s'égarent dans une frivolité à faire trépasser le Pape.
Alors il m'a posé la question : Toi, ton chum te dirait qu'il part dans le Sud (ou ailleurs) une semaine, seul ou avec un ami, tu lui fais confiance?
- Bennnnnnnnnnnnnnnn c'est une question de confiance. Bien sûr, pourquoi pas?! S'il a envie de faire l'irréparable, il peut aussi bien le faire dans un bar à Montréal. Pourquoi en voyage?
Mon ami : La liberté, l'éloignement, personne le connaît, la frénésie du moment, l'eau magnifique, la chaleur. Une solide dose de jeu et d'alcool, le charme qui opère entre deux belles paires de seins.
Puis après, je me suis rappelée des ragots, des échos, des mésaventures mythiques de couples qui s'étaient retrouvés dans des situations improbables à cause de ce genre d'envolées paradisiaques ou encore de voyages d'affaires qui ne parlent pas juste affaires. C'est si facile se faire défaire le noeuf de la cravate quand on est loin de la maison.
Et là, j'ai comme eu une petite inquiétude qui m'ait montée dans le ventre. Woin, mon chum parti en vacances entouré de méga hot chicks en monokini, au teint basané parfait et aux dents blanches immaculées, serait-il un peu trop heureux de se trouver là? À danser en fou la macarena sur le Dance Floor entouré de jupettes plus légères l'une que l'autre. À être là, sans soucis. Genre tellement ragaillardit par le soleil et l'odeur gratuite du Rhum qu'il se mette à croire que la bombe brésilienne qui se trémousse au bar c'est la Sainte Vierge.
- WO! WO! WO! Tout est une question de confiance, je le répète. Fuck la libertine à la peau cuivrée qui fait du surf avec élégance. Moi, je fais du bon pâté chinois bon! Et moi ma peau est verdâtre à cause des 7 mois d'hiver bon! Et nous, au Québec, on a le Fleuve Saint-Laurent qui est de couleur marde bon!
Alors vous autres là, votre amoureux/se part trois jours ou une semaine en déplacement à l'autre bout de la terre, pour affaires, voyage, quelle est votre réaction? Jalousie, incertitude qui vous coule dans le front, vous n'acceptez pas son départ pour aucune considération, vous faites vraiment confiance à votre conjoint (e)? Pas évident hein. On commence dès lors à s'imaginer notre gros nounours (habituellement en moufles dans le salon), habillé élégamment pour son meeting à Paris, assis au bar entrain de se faire chanter la pomme par une serveuse qui roule ses rrrrrrr et qui roule de la fesse aussi.
Vous les boys, vous laisseriez candidement partir votre chérie avec sa meilleure amie faire les Night Club à Varadero sans tourment? Et si la téquila était trop bonne et que votre dulcinée troquait soudainement sa jaquette en flanelle pour un maillot léopard échancré aura le bonheur, ça pourrait peut-être donner des envies aux célibataires de la place. Tsé, eux, ça ne leur prend pas des mois inviter votre blonde au resto?! LOL
Ah la désinvolture!!!!
Y paraîtrait même que les couples les plus solides peuvent manger une méchante raclée quand l'un ou l'autre vogue vers des eaux plus limpides que celle du bain à la maison où flotte une crotte du bébé. Avouez, une eau des Caraïbes transparente est drôlement inspirante et peut éveiller de nombreuses envies. Ça fait quelques histoires que j'entends de partenaire parfait qui s'est égaré en voyage d'affaires et/ou dans un Club de nuit à Punta Cana. Mais la femme n'est pas une sainte-nitouche non plus, c'est souvent l'échappatoire rêvé pour se la couler douce dans les bras d'un GO aux abdos taillé comme la Caramilk.
Ah le rouge-à-lèvres sur les cols de chemises. On en a brassé de grosses affaires en voyage.
Ma foi, pourquoi j'ai écris là-dessus aujourd'hui. Pour éveiller les soupçons? Hahaha ben non, juste pour partir un petit débat. J'ai envie de vous entendre, laisser glisser quelques bribes à la fin du billet, ça me ferait plaisir de vous lire.
Bon weekend les zamoureux!
jeudi 15 mai 2014
Alice Cooper de passage au Marriott Hotel
* Je dédie ce texte à une amie inspirante. Je tairai ici son nom, elle saura bien se reconnaître.
- Un, deux, trois, allez les boys on va être en retard au cours de natation là. Mettez votre petite serviette dans votre sac à dos. Hop Hop Hop, on doit partir.
Vroum, tous assis dans le camion, maman et ses deux fils se racontent leur journée. Max a été intenable à la garderie, il a mordu son amie Ricky, mais fut rapidement pardonné après avoir donné des bisous à ses éducatrices. Ses yeux bleus azur charment déjà à son comble. Du haut de ses 4 ans, on sent déjà qu'il sera très apprécié de la gente féminine. Lou, lui, a été sage comme une image à l'école, sérieux et fragile, c'est déjà un premier de classe. Un A n'attend pas l'autre. Son regard noisette sous ses petites lunettes preppy fait aussi craquer les fillettes de la cour.
Sur le chemin du Marriott hotel, à Westmount, la petite famille de Rosemont chantonne en coeur un ancien hit de notre jeunesse toujours d'actualité avec le DVD Passe-Partout : Passe-Montagne aime les papillons...
À cet instant, mon amie également tendre et douce maman, carriériste, amante fatale et femme à tout faire, ne savait pas que les cours de natation allaient pimenter sa fin de journée. Pimenter d'une extra dose de Tabasco.
Déjà, les cours se donnent au Marriott du Centre-ville, dans un hôtel 4 étoiles. Les clients sont chics et péteux, femmes maquillées avec du rouge-à-lèvres indélébile et les hommes à moumoutes de luxe se promènent avec un porte-feuille gros comme un paquet de 12 tranches de fromage Kraft dans la poche. Sûrement que les petites mères de familles dans la piscine auront les totons refaits, le dessous de bras faits au laser et porteront des maillots de bain en or massif. Basta, ma pote, elle, ne se rabaissera pas à ce glamour farfelu. Non! Plongeon plané pour épater la galère, même si personne ne la regarde. Et pouf!, ses deux rejetons se jettent dans ses bras.
Le cours débute.
C'est entre deux éclaboussures que mon amie se rend compte qu'elle a oublié sa trousse de produits à la maison et qu'elle porte malheureusement son mascara de marque prestigieuse Walmarde non Waterproof.
- Fuckkkk, de quoi ai-je l'air en ce moment?!, se demanda-t'elle tout sourire pour ne pas éveiller les soupçons.
Pendant que ses enfants nagent mieux qu'elle, car plongée dans ses pensées, elle réalise aussi qu'elle a oublié son linge de rechange. Partie en bikini, elle devra se r'habiller sans sous-vêtements. Ce qui veut aussi dire, passer dans le hall d'entrée du chic Marriott Hotel avec les seins en banane dans le t-shirt.
- Soupir
C'est entre deux pataugeants que mon amie commence à avoir hâte de se voir dans un miroir, sentant couler son mascara jusqu'aux joues. Avoir été en présence de mon amie, je lui aurais dit avec conviction et confiance : y'a rien là, t'en fais pas, t'as juste l'air du sosie d'Alice Cooper.
Cours terminé. Enfin.
C'est pas trop tôt, ma copine se dirige droit aux toilettes pour se voir la bouille. HORREUR. Le mascara lui a quasiment coulé jusque dans la bouche.
Tout le monde s'habille, il faut rapidement déguerpir d'ici. Les boules lousses dans son top, mi amiga avance avec prestance dans le hall du Marriott.
- No way que je vais me gêner d'être une mère de famille qui a oublié son démaquillant pis son soutif.
Alors go dans l'ascenseur, elle doit aller porter la carte d'accès à la réception de l'hôtel avant de rentrer à la maison.
Malheureusement, l'humiliation ne s'arrêtait pas aux mandarines perdues dans le tricot, ni au maquillage gotique pour mon amie. Pour clore cette baignade de plaisance, elle avait oublié d'enlever son casque de bain!
- Voyons quossé qui ont à me regarder de même eux-autres. Vous n'avez jamais vu ça un maquillage qui a coulé. Garde ton calme ma chère, garde ton port altier.
C'est seulement rendue dans le parking, après avoir pris soin d'attacher les enfants, que ma précieuse amie s'est vue la tête dans sa vitre de char.
- Calvaireeeeeee, j'ai oublié d'enlever mon casque!!!!!
Et c'est ainsi que ma très chère Alice Cooper se promenait gaiement dans le hall du Marriott et dans le parking, avec sa généreuse touffe ondulée sous son très trendy casque de bain. Incroyable, mais vrai.
La morale de cette histoire, nous n'avons pas toutes l'air de ça comme mère :
Mais parfois de ça :
Ou pire, de ça :
- Un, deux, trois, allez les boys on va être en retard au cours de natation là. Mettez votre petite serviette dans votre sac à dos. Hop Hop Hop, on doit partir.
Vroum, tous assis dans le camion, maman et ses deux fils se racontent leur journée. Max a été intenable à la garderie, il a mordu son amie Ricky, mais fut rapidement pardonné après avoir donné des bisous à ses éducatrices. Ses yeux bleus azur charment déjà à son comble. Du haut de ses 4 ans, on sent déjà qu'il sera très apprécié de la gente féminine. Lou, lui, a été sage comme une image à l'école, sérieux et fragile, c'est déjà un premier de classe. Un A n'attend pas l'autre. Son regard noisette sous ses petites lunettes preppy fait aussi craquer les fillettes de la cour.
Sur le chemin du Marriott hotel, à Westmount, la petite famille de Rosemont chantonne en coeur un ancien hit de notre jeunesse toujours d'actualité avec le DVD Passe-Partout : Passe-Montagne aime les papillons...
À cet instant, mon amie également tendre et douce maman, carriériste, amante fatale et femme à tout faire, ne savait pas que les cours de natation allaient pimenter sa fin de journée. Pimenter d'une extra dose de Tabasco.
Déjà, les cours se donnent au Marriott du Centre-ville, dans un hôtel 4 étoiles. Les clients sont chics et péteux, femmes maquillées avec du rouge-à-lèvres indélébile et les hommes à moumoutes de luxe se promènent avec un porte-feuille gros comme un paquet de 12 tranches de fromage Kraft dans la poche. Sûrement que les petites mères de familles dans la piscine auront les totons refaits, le dessous de bras faits au laser et porteront des maillots de bain en or massif. Basta, ma pote, elle, ne se rabaissera pas à ce glamour farfelu. Non! Plongeon plané pour épater la galère, même si personne ne la regarde. Et pouf!, ses deux rejetons se jettent dans ses bras.
Le cours débute.
C'est entre deux éclaboussures que mon amie se rend compte qu'elle a oublié sa trousse de produits à la maison et qu'elle porte malheureusement son mascara de marque prestigieuse Walmarde non Waterproof.
- Fuckkkk, de quoi ai-je l'air en ce moment?!, se demanda-t'elle tout sourire pour ne pas éveiller les soupçons.
Pendant que ses enfants nagent mieux qu'elle, car plongée dans ses pensées, elle réalise aussi qu'elle a oublié son linge de rechange. Partie en bikini, elle devra se r'habiller sans sous-vêtements. Ce qui veut aussi dire, passer dans le hall d'entrée du chic Marriott Hotel avec les seins en banane dans le t-shirt.
- Soupir
C'est entre deux pataugeants que mon amie commence à avoir hâte de se voir dans un miroir, sentant couler son mascara jusqu'aux joues. Avoir été en présence de mon amie, je lui aurais dit avec conviction et confiance : y'a rien là, t'en fais pas, t'as juste l'air du sosie d'Alice Cooper.
Cours terminé. Enfin.
C'est pas trop tôt, ma copine se dirige droit aux toilettes pour se voir la bouille. HORREUR. Le mascara lui a quasiment coulé jusque dans la bouche.
Tout le monde s'habille, il faut rapidement déguerpir d'ici. Les boules lousses dans son top, mi amiga avance avec prestance dans le hall du Marriott.
- No way que je vais me gêner d'être une mère de famille qui a oublié son démaquillant pis son soutif.
Alors go dans l'ascenseur, elle doit aller porter la carte d'accès à la réception de l'hôtel avant de rentrer à la maison.
Malheureusement, l'humiliation ne s'arrêtait pas aux mandarines perdues dans le tricot, ni au maquillage gotique pour mon amie. Pour clore cette baignade de plaisance, elle avait oublié d'enlever son casque de bain!
- Voyons quossé qui ont à me regarder de même eux-autres. Vous n'avez jamais vu ça un maquillage qui a coulé. Garde ton calme ma chère, garde ton port altier.
C'est seulement rendue dans le parking, après avoir pris soin d'attacher les enfants, que ma précieuse amie s'est vue la tête dans sa vitre de char.
- Calvaireeeeeee, j'ai oublié d'enlever mon casque!!!!!
Et c'est ainsi que ma très chère Alice Cooper se promenait gaiement dans le hall du Marriott et dans le parking, avec sa généreuse touffe ondulée sous son très trendy casque de bain. Incroyable, mais vrai.
La morale de cette histoire, nous n'avons pas toutes l'air de ça comme mère :
Mais parfois de ça :
Ou pire, de ça :
mardi 13 mai 2014
Mon beau grrrros loup
Daniela et Vadim sont moldaves. Mariés depuis 42 ans. Ils s'aiment comme au premier jour. Il lui susurre des petits mots doux à l'oreille et elle, à son tour, lui grignote le bout du lobe lorsqu'elle se sent plus sanguine qu'à l'habitude.
Leur cour paysanne est entretenue au peigne fin, les plate-bandes splendides. Elles regorgent des plus belles couleurs : jaune vibrant, rose camélia, rouge cadium. La palette de leur flore fait envier les voisins. Derrière la porte cochère se cache ces deux amoureux septuagénaires, passionnés de jardinage.
De l'amour, il n'y en a pas seulement dans leur verger, mais à chaque recoin de leur petite maison rustique.
- Viens t'asseoir sur mes genoux ma déesse, tu es saisissante de beauté aujourd'hui.
- Ah mon beau grrros loup, arrrrête-toi un peu, je te prépare une assiette de mămăligă.
Vadim a toujours trouver qu'avec le roulement de ses "r", Daniela était la plus sexy des femmes du village. Un côté suave qui même au-delà de toutes ces années passées ensemble, excitait encore l'homme de la maison.
- Ne me fait pas lambiner ma belle pulpeuse, le repas peut attendre. Vient coller ton chéri de mari.
- Tu peux te tairrrre Vadim, je m'affairrrre au souper! Je vais cuisiner beaucoup de légumes en accompagnement, j'ai prrrris dans les fesses ces derrrrnièrrrres semaines.
- Franchement ma caille, je t'aime plutôt dodue que pointue comme un clou.
- Prrrrends-toi une Ursus (bière) au lieu de dirrrre n'importe quoi.
Vadim s'approcha de sa belle et lui retroussa la jupe pour lui chatouiller les cuisses.
- Non mais mon vieux, je ne t'amènerrrai pas au cirrrrque à cette heure de la jourrrrnée quand même. Va voir ailleurs si j'y suis.
- Asa-i viata! Ma femme ne me désire plus.
- Ah mon beau grrros loup, arrrrrête-toi, chaque chose en son temps.
Vadim s'est mis à réciter tous les vers de poème qu'il connaissait afin de faire fléchir sa douce, rien à faire. Daniela se laissait désirée, son tablier bien cintrée à la taille laissant rebondir à l'encolure une généreuse poitrine encore ferme malgré l'âge.
- C'est bon, j'ai compris, ton gros cochon va se laisser choir sur le sofa en regardant sa sublime manier la cuillère.
- Mersi (Merci) Vadim, ça va me donner un petit répit.
Le souper fut un pur délice. Vadim s'était même laissé aller à des claquements de langue au palais tellement c'était bon.
En plus d'aimer la bonne bouffe, Vadim aimait le sexe. Il était un amant royal depuis leur rencontre, un vrai don juan qui n'avait pas fini de faire jouir sa tendre épouse. Elle le savait, jusqu'à son dernier souffle, Vadim garderait l'espoir de se faire valoir au lit aussi souvent que possible.
Dans cette petite maisonnée de la Moldavie, là où vivent ces deux vieux amoureux, il y a aussi de l'humour, des odeurs appétissantes émanant de la cuisinière, mais aussi beaucoup d'amour. Beaucoup de câlins frétillants. Derrière la chaumière, poussent les plus belles vivaces du village. Elles sont presque aussi fringuantes que leurs hôtes. Il fait bon pousser sur cette terre, car elle est riche en dévouement et chaleur humaine.
- Vadim, rrrréveille-toi, le rrrroupillon a assez durrrré. (Il s'était apaisé après le repas)
- Mais où es-tu Daniela, je n'ai pas envie de jouer à la cachette.
- Je t'attends nue comme un verrr à la chambrrrre. Je te prrréviens, ne t'endorrrs pas sur le rrrrôti!
Leur cour paysanne est entretenue au peigne fin, les plate-bandes splendides. Elles regorgent des plus belles couleurs : jaune vibrant, rose camélia, rouge cadium. La palette de leur flore fait envier les voisins. Derrière la porte cochère se cache ces deux amoureux septuagénaires, passionnés de jardinage.
De l'amour, il n'y en a pas seulement dans leur verger, mais à chaque recoin de leur petite maison rustique.
- Viens t'asseoir sur mes genoux ma déesse, tu es saisissante de beauté aujourd'hui.
- Ah mon beau grrros loup, arrrrête-toi un peu, je te prépare une assiette de mămăligă.
Vadim a toujours trouver qu'avec le roulement de ses "r", Daniela était la plus sexy des femmes du village. Un côté suave qui même au-delà de toutes ces années passées ensemble, excitait encore l'homme de la maison.
- Ne me fait pas lambiner ma belle pulpeuse, le repas peut attendre. Vient coller ton chéri de mari.
- Tu peux te tairrrre Vadim, je m'affairrrre au souper! Je vais cuisiner beaucoup de légumes en accompagnement, j'ai prrrris dans les fesses ces derrrrnièrrrres semaines.
- Franchement ma caille, je t'aime plutôt dodue que pointue comme un clou.
- Prrrrends-toi une Ursus (bière) au lieu de dirrrre n'importe quoi.
Vadim s'approcha de sa belle et lui retroussa la jupe pour lui chatouiller les cuisses.
- Non mais mon vieux, je ne t'amènerrrai pas au cirrrrque à cette heure de la jourrrrnée quand même. Va voir ailleurs si j'y suis.
- Asa-i viata! Ma femme ne me désire plus.
- Ah mon beau grrros loup, arrrrrête-toi, chaque chose en son temps.
Vadim s'est mis à réciter tous les vers de poème qu'il connaissait afin de faire fléchir sa douce, rien à faire. Daniela se laissait désirée, son tablier bien cintrée à la taille laissant rebondir à l'encolure une généreuse poitrine encore ferme malgré l'âge.
- C'est bon, j'ai compris, ton gros cochon va se laisser choir sur le sofa en regardant sa sublime manier la cuillère.
- Mersi (Merci) Vadim, ça va me donner un petit répit.
Le souper fut un pur délice. Vadim s'était même laissé aller à des claquements de langue au palais tellement c'était bon.
En plus d'aimer la bonne bouffe, Vadim aimait le sexe. Il était un amant royal depuis leur rencontre, un vrai don juan qui n'avait pas fini de faire jouir sa tendre épouse. Elle le savait, jusqu'à son dernier souffle, Vadim garderait l'espoir de se faire valoir au lit aussi souvent que possible.
Dans cette petite maisonnée de la Moldavie, là où vivent ces deux vieux amoureux, il y a aussi de l'humour, des odeurs appétissantes émanant de la cuisinière, mais aussi beaucoup d'amour. Beaucoup de câlins frétillants. Derrière la chaumière, poussent les plus belles vivaces du village. Elles sont presque aussi fringuantes que leurs hôtes. Il fait bon pousser sur cette terre, car elle est riche en dévouement et chaleur humaine.
- Vadim, rrrréveille-toi, le rrrroupillon a assez durrrré. (Il s'était apaisé après le repas)
- Mais où es-tu Daniela, je n'ai pas envie de jouer à la cachette.
- Je t'attends nue comme un verrr à la chambrrrre. Je te prrréviens, ne t'endorrrs pas sur le rrrrôti!
dimanche 11 mai 2014
Ma première fête des mères
Ce dimanche, c'est la fête de toutes les mères qui m'entourent. Je m'incline devant le faste de cette belle journée ensoleillée. J'ai appelé ma petite maman, je lui ai dis que je la remerciais pour tout ce qu'elle a fait pour moi et ce qu'elle m'apporte encore et toujours. J'ai aussi pensé à ma grand-maman Mimi, partie visiter les cumulus il y a peu de temps. C'était pour moi une deuxième petite maman.
Mais aujourd'hui, c'était aussi la fête d'une autre mère, moi. Une grande première. J'ai eu droit à des mots magiques de la part de mon prétendant, ces mots qui font du bien, qui enivrent les sens, qui coulent comme les notes d'une symphonie. J'ai aussi eu droit au sourire radieux de mon enfant, laissant voir ses petites dents blanches immaculées. Ses joues, rouges grenat, bombées de belle chair bonne à croquer, m'ont charmées dès le lever. J'avais envie d'embrasser mes hommes et de les serrer à tout jamais, de leur dire que c'est parce qu'ils font partis de ma vie que je me réalise aujourd'hui en tant que mère, aussi.
Balzac a dit : "Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche."
Je ne veux pas que mon petit bonheur de l'instant, du jour, n'éclate. Aujourd'hui, je me suis sentie femme d'abord, mère et amoureuse. Aimée. Choyée. Lumineuse même, au coeur de ma maisonnée. Comme un noyau de pêche. Je sais que je suis importante dans mon rôle de maman et j'en suis fière, vraiment.
En ce dimanche de mai, pas besoin de jongleurs, cracheurs de feu ou de musiciens dans ma cour, j'ai ce qu'il y a de plus éblouissant chez-moi : l'amour de mon enfant. Il est encore tout petit, mais je sais qu'il m'aime déjà. Juste à voir son doux sourire lorsqu'il pose sa tête au creux de mon cou, on comprend dès lors qu'il se sent en sécurité.
Le luxe quand on est maman, c'est bien plus que d'avoir une Bugatti Veyron, de manger du caviar à la Maison Prunier avenue Victor Hugo - Paris ou encore de se balader avec des stilettos Louboutin. Non, ma fortune en tant que mère réside dans les sourires que j'échange avec mon bébé. C'est grandiose, incommensurable. Ça n'a pas de prix.
Petite journée comme les autres finalement. Mais en plus, avec une pensée spéciale qui me fait réaliser que je suis la femme la plus chanceuse du monde en ce moment, d'être accompagnée sur ma route de deux beaux êtres qui font que j'ai le goût des gens, des livres, de la musique, de l'écriture, des rayons de soleil qui se couchent sur mon balcon, des voyages, des sundaes au caramel, de marcher pieds nus dans l'herbe fraîche...
Que j'ai le goût de voir et d'apprendre auprès de mon fils, mais aussi de lui faire voir tout plein de choses et de lui en apprendre à mon tour.
11 mai 2014 : Je me sens aussi grande que la Burj Dubaï et je ne porte même pas d'échasses. Géante, portée par l'amour reçu par ma mère et par celui intarissable que je donne à mon petit garçon.
BONNE FÊTE DES MAMANS À TOUTES MES AMIES QUE J'AIME XX
Mais aujourd'hui, c'était aussi la fête d'une autre mère, moi. Une grande première. J'ai eu droit à des mots magiques de la part de mon prétendant, ces mots qui font du bien, qui enivrent les sens, qui coulent comme les notes d'une symphonie. J'ai aussi eu droit au sourire radieux de mon enfant, laissant voir ses petites dents blanches immaculées. Ses joues, rouges grenat, bombées de belle chair bonne à croquer, m'ont charmées dès le lever. J'avais envie d'embrasser mes hommes et de les serrer à tout jamais, de leur dire que c'est parce qu'ils font partis de ma vie que je me réalise aujourd'hui en tant que mère, aussi.
Balzac a dit : "Le bonheur est une bulle de savon qui change de couleur comme l'iris et qui éclate quand on la touche."
Je ne veux pas que mon petit bonheur de l'instant, du jour, n'éclate. Aujourd'hui, je me suis sentie femme d'abord, mère et amoureuse. Aimée. Choyée. Lumineuse même, au coeur de ma maisonnée. Comme un noyau de pêche. Je sais que je suis importante dans mon rôle de maman et j'en suis fière, vraiment.
En ce dimanche de mai, pas besoin de jongleurs, cracheurs de feu ou de musiciens dans ma cour, j'ai ce qu'il y a de plus éblouissant chez-moi : l'amour de mon enfant. Il est encore tout petit, mais je sais qu'il m'aime déjà. Juste à voir son doux sourire lorsqu'il pose sa tête au creux de mon cou, on comprend dès lors qu'il se sent en sécurité.
Le luxe quand on est maman, c'est bien plus que d'avoir une Bugatti Veyron, de manger du caviar à la Maison Prunier avenue Victor Hugo - Paris ou encore de se balader avec des stilettos Louboutin. Non, ma fortune en tant que mère réside dans les sourires que j'échange avec mon bébé. C'est grandiose, incommensurable. Ça n'a pas de prix.
Petite journée comme les autres finalement. Mais en plus, avec une pensée spéciale qui me fait réaliser que je suis la femme la plus chanceuse du monde en ce moment, d'être accompagnée sur ma route de deux beaux êtres qui font que j'ai le goût des gens, des livres, de la musique, de l'écriture, des rayons de soleil qui se couchent sur mon balcon, des voyages, des sundaes au caramel, de marcher pieds nus dans l'herbe fraîche...
Que j'ai le goût de voir et d'apprendre auprès de mon fils, mais aussi de lui faire voir tout plein de choses et de lui en apprendre à mon tour.
11 mai 2014 : Je me sens aussi grande que la Burj Dubaï et je ne porte même pas d'échasses. Géante, portée par l'amour reçu par ma mère et par celui intarissable que je donne à mon petit garçon.
BONNE FÊTE DES MAMANS À TOUTES MES AMIES QUE J'AIME XX
jeudi 8 mai 2014
Deux crétins dans l'allée du papier cul
Les yeux collés pour cause d'une dernière nuit sans sommeil, j'arpentais hier les allées à l'épicerie, nonchalamment. Un pain par ci, deux-trois tomates qui r'volent dans le panier, ciboulette, salade, NON pas de biscuits, un arrêt pour dormir devant les fromages... Je roule ma vie dans la grocerie.
Puis, j'aligne mon panier vers le coin du surgelé ce qui me fait passer devant l'allée maudite. Assez difficile de ne pas les remarquer, les deux crétins dans l'allée du papier cul. C'est le retentissement d'un rot épouvantable d'un des deux qui m'a fait reculé d'un pied pour voir ce qui se tramait là. En coeur, les deux morons riaient à gorge déployée.
Âge : Environ 40 ans
Allure : Cruchonne
Après avoir largué un gros ARK sans retenue, je continuai mon chemin. Il était malheureusement trop tard, ils m'avaient aperçue. J'étais tombée dans l'oeil des nigauds.
C'est alors qu'ils se sont mis à me suivre d'allée en allée en me sifflotant, et en émettant qu'un seul onomatopée WOUHOU! Un seul, je le répète, WOUHOU. Probablement l'un des quelques 4-5 mots de leur dictionnaire de simplets.
Je me fais patiente, je déambule lentement, je les regarde même pas et fait semblant de ne pas les entendre. Difficile tout de même.
Ils continuent. Fwuuuiiitttt Fwuuuiiitttt Fwuuuiiitttt. Entre eux, c'est la grosse rigolade. Ils ont du GROS GROS fun, ils se mettent même à faire ça à d'autres gens. WOUHOU, WOUHOU!
- Ok, ça suffit, me dis-je. S'ils recommencent, je les apostrophe ben comme il faut. Je m'amène à la caisse, avec un air de boeuf exaspéré. Je salue tout de même la petite caissière. Bonjour!
Les deux caves s'amènent à la caisse d'à côté et continuent à siffloter. Fwuuuuiiiitttt
JE RES-PI-RE PAR LE NEZ.
De toute façon tout le monde semble trouver qu'ils ont l'air épais. Et ils n'ont pas juste l'air.
Enfin, je sors de l'épicerie, ils sont encore aux caisses.
Je pose les sacs dans mon coffre et qui est-ce qui se pointent dans le char drette à côté du mien, les deux imbéciles qui s'époumonent à me regarder et à me siffler encore et encore.
Mon être intérieur : Ça suffit mes @!@$?&&?%##$?&
C'est là que je m'approche d'eux. Brunette en ballerine devant deux grands benêts de plus de six pieds.
"Hey les deux caves, en plus d'être laids à chier vous avez deux de quotient ou quoi?!"
Les deux couillons se regardent et rigolent jaune : heummmhooohoooohuuuuhahahahaha euhhhh wouhou! Jamais plus que ça, même pas un mot.
"Hein c'est quoi le jeu là, c'est quoi la joke?! T'a fini de me regarder avec ta tête de con toi!?"
Et c'est avec satisfaction que je suis montée dans mon char, avec soulagement, faut l'avouer.
10 minutes plus tard, je me promène sur une rue passante près de l'épicerie, et je vois les deux poulets sortir de leur voiture. En si peu de temps, pas de danger qu'ils aient upgradé en beauté ou en savoir-vivre. Ils traversent la rue sur une rouge (évidemment) et ça rigole comme des baleines.
Quand on est con, on est con, Brassens l'a dit.
L'histoire se termine ainsi : J'ai été érailler leur bazou avec mes clefs.
PS : Ben non, j'ai pas fait ça
Puis, j'aligne mon panier vers le coin du surgelé ce qui me fait passer devant l'allée maudite. Assez difficile de ne pas les remarquer, les deux crétins dans l'allée du papier cul. C'est le retentissement d'un rot épouvantable d'un des deux qui m'a fait reculé d'un pied pour voir ce qui se tramait là. En coeur, les deux morons riaient à gorge déployée.
Âge : Environ 40 ans
Allure : Cruchonne
Après avoir largué un gros ARK sans retenue, je continuai mon chemin. Il était malheureusement trop tard, ils m'avaient aperçue. J'étais tombée dans l'oeil des nigauds.
C'est alors qu'ils se sont mis à me suivre d'allée en allée en me sifflotant, et en émettant qu'un seul onomatopée WOUHOU! Un seul, je le répète, WOUHOU. Probablement l'un des quelques 4-5 mots de leur dictionnaire de simplets.
Je me fais patiente, je déambule lentement, je les regarde même pas et fait semblant de ne pas les entendre. Difficile tout de même.
Ils continuent. Fwuuuiiitttt Fwuuuiiitttt Fwuuuiiitttt. Entre eux, c'est la grosse rigolade. Ils ont du GROS GROS fun, ils se mettent même à faire ça à d'autres gens. WOUHOU, WOUHOU!
- Ok, ça suffit, me dis-je. S'ils recommencent, je les apostrophe ben comme il faut. Je m'amène à la caisse, avec un air de boeuf exaspéré. Je salue tout de même la petite caissière. Bonjour!
Les deux caves s'amènent à la caisse d'à côté et continuent à siffloter. Fwuuuuiiiitttt
JE RES-PI-RE PAR LE NEZ.
De toute façon tout le monde semble trouver qu'ils ont l'air épais. Et ils n'ont pas juste l'air.
Enfin, je sors de l'épicerie, ils sont encore aux caisses.
Je pose les sacs dans mon coffre et qui est-ce qui se pointent dans le char drette à côté du mien, les deux imbéciles qui s'époumonent à me regarder et à me siffler encore et encore.
Mon être intérieur : Ça suffit mes @!@$?&&?%##$?&
C'est là que je m'approche d'eux. Brunette en ballerine devant deux grands benêts de plus de six pieds.
"Hey les deux caves, en plus d'être laids à chier vous avez deux de quotient ou quoi?!"
Les deux couillons se regardent et rigolent jaune : heummmhooohoooohuuuuhahahahaha euhhhh wouhou! Jamais plus que ça, même pas un mot.
"Hein c'est quoi le jeu là, c'est quoi la joke?! T'a fini de me regarder avec ta tête de con toi!?"
Et c'est avec satisfaction que je suis montée dans mon char, avec soulagement, faut l'avouer.
10 minutes plus tard, je me promène sur une rue passante près de l'épicerie, et je vois les deux poulets sortir de leur voiture. En si peu de temps, pas de danger qu'ils aient upgradé en beauté ou en savoir-vivre. Ils traversent la rue sur une rouge (évidemment) et ça rigole comme des baleines.
Quand on est con, on est con, Brassens l'a dit.
L'histoire se termine ainsi : J'ai été érailler leur bazou avec mes clefs.
PS : Ben non, j'ai pas fait ça
mercredi 7 mai 2014
Une question comme une autre
À votre mort, vous aimeriez qu'on dise quoi de vous devant votre cercueil? On l'espère, que du bien. De la pénombre à la lumière, on aimerait que notre âme s'envole avec un baluchon remplit de belles pensées et paroles, de souvenirs il en va de soi.
Mais on jase là, question comme une autre, que pensez-vous que les commères de village raconteront à votre sujet? En même temps, on s'en sacre pas mal de ce que ces potiniers diront, mais il n'est pas rare que ces cons se faufilent pour dire n'importe quoi à l'heure des départs.
On en entend toujours, maudire les âmes tout en se délectant dans les sandwichs pas de croûtes, habillés d'un faux sourire. Ils seront là, ces faux amis, à scruter en oblique le travail du thanatologue.
On les appellent "gueules sales" par chez-moi. Celles qui ne sont là que pour vomir, haïr, abominer, condamner, rire des autres, injurier, calomnier...
- Elle était tellement sophistiquée, un rien ne l'habillait. Toujours des stilettos aux pieds, une vraie fashionnista, mais elle trouvait où son argent pour s'habiller toujours avec des vêtements griffés? Son mari avait pas mal de dettes y paraît.
- Il était bien brave. Oui bien brave. (Ça veut dire quoi ça tsé? se demandera le mort)
- C'était une méchante pie celle-là, vaniteuse, mémère, toujours entrain de raconter des ragots.
- Elle l'a tellement eu dur ces dernières années, comment a-t-elle fait pour supporter toute cette souffrance? C'est une libération pour les siens, ils n'auront plus à s'occuper d'elle.
- Violée et battue à mort, mon Dieu qu'elle horreur. Faut dire qu'elle a cherché le trouble, elle portait une jupe courte st'e soir-là.
- Ginette, as-tu vu? Quoi? Madelaine, elle ne se ressemble pas dans son cercueil, ils ne lui ont pas mis ses lunettes. Franchement, on ne dirait pas que c'est elle. Au prix que ça coûte, ils auraient pu faire en sorte qu'elle se ressemble.
- Benoit, c'était vraiment un bon gars. Il venait bûcher du bois chez-nous parfois. Il nous faisait ça pas cher, mais la dernière cordée, il avait augmenté ses prix.
- Pauvre Sandra, si jeune... Même pas eu le temps d'avoir d'enfant. Faut dire qu'elle s'envoyait en l'air pas mal apparemment depuis quelques années. Ça ne faisait pas très sérieux son affaire.
- Fran-che-ment! Tu as vu l'accoutrement de Paul? Une chemise carottée dans sa tombe. Pour une fois, ils auraient pu l'atriquer autrement.
- T'as vu Pierre, Armande ressemble à Ginette Reno dans sa tombe. Même cheveux, même joues. Pierrrrrrrre, regardeeeee?!!!!!! (Pierre stupéfait, reste muet)
- Je l'aimais tellement Annie, c'était une fille tellement gentille, tellement forte, tellement généreuse. Elle venait souvent me porter des muffins et ses vieilles revues.
- Snif snif snif snif snif snif snif snif snif snif snif, as-tu des mouchoirs Martine? Merci. Robert qui est parti, ça me fait tellement de peine. On est déjà sortis ensemble il y a quelques années, je l'avais laissé tombé parce qu'il puait trop de la gueule. (Martine sidérée)
- Le vieux criss, yé mort, enfin. Y'a toujours fait chier le monde dans le village lui, aille y'allait à l'épicerie pis il faisait mettre seulement 2 piasses de gaz à la commis.
- Je la voyais souvent prendre des marches dans le quartier, une femme d'une prestance indescriptible, elle marchait toujours la tête haute, un port altier. Je me demande pourquoi elle n'avait pas de mari, était-elle lesbienne?
- Tiens, ti-charles qui a levé les pattes. Y'était temps, y'arrivait à 95 ans. Méchant radin, apparemment qu'il cachait de l'argent dans son jardin. Faudrait s'informer de ça à quelqu'un tantôt aux sandwichs...
- Chère Gloria, une petite fille tellement énergique. Ça me fait tellement de la peine, voir partir une enfant si jeune. Dire que son père trompe sa femme avec la voisine. Pffff maudit sans-coeur.
...
AMEN
Mais on jase là, question comme une autre, que pensez-vous que les commères de village raconteront à votre sujet? En même temps, on s'en sacre pas mal de ce que ces potiniers diront, mais il n'est pas rare que ces cons se faufilent pour dire n'importe quoi à l'heure des départs.
On en entend toujours, maudire les âmes tout en se délectant dans les sandwichs pas de croûtes, habillés d'un faux sourire. Ils seront là, ces faux amis, à scruter en oblique le travail du thanatologue.
On les appellent "gueules sales" par chez-moi. Celles qui ne sont là que pour vomir, haïr, abominer, condamner, rire des autres, injurier, calomnier...
- Elle était tellement sophistiquée, un rien ne l'habillait. Toujours des stilettos aux pieds, une vraie fashionnista, mais elle trouvait où son argent pour s'habiller toujours avec des vêtements griffés? Son mari avait pas mal de dettes y paraît.
- Il était bien brave. Oui bien brave. (Ça veut dire quoi ça tsé? se demandera le mort)
- C'était une méchante pie celle-là, vaniteuse, mémère, toujours entrain de raconter des ragots.
- Elle l'a tellement eu dur ces dernières années, comment a-t-elle fait pour supporter toute cette souffrance? C'est une libération pour les siens, ils n'auront plus à s'occuper d'elle.
- Violée et battue à mort, mon Dieu qu'elle horreur. Faut dire qu'elle a cherché le trouble, elle portait une jupe courte st'e soir-là.
- Ginette, as-tu vu? Quoi? Madelaine, elle ne se ressemble pas dans son cercueil, ils ne lui ont pas mis ses lunettes. Franchement, on ne dirait pas que c'est elle. Au prix que ça coûte, ils auraient pu faire en sorte qu'elle se ressemble.
- Benoit, c'était vraiment un bon gars. Il venait bûcher du bois chez-nous parfois. Il nous faisait ça pas cher, mais la dernière cordée, il avait augmenté ses prix.
- Pauvre Sandra, si jeune... Même pas eu le temps d'avoir d'enfant. Faut dire qu'elle s'envoyait en l'air pas mal apparemment depuis quelques années. Ça ne faisait pas très sérieux son affaire.
- Fran-che-ment! Tu as vu l'accoutrement de Paul? Une chemise carottée dans sa tombe. Pour une fois, ils auraient pu l'atriquer autrement.
- T'as vu Pierre, Armande ressemble à Ginette Reno dans sa tombe. Même cheveux, même joues. Pierrrrrrrre, regardeeeee?!!!!!! (Pierre stupéfait, reste muet)
- Je l'aimais tellement Annie, c'était une fille tellement gentille, tellement forte, tellement généreuse. Elle venait souvent me porter des muffins et ses vieilles revues.
- Snif snif snif snif snif snif snif snif snif snif snif, as-tu des mouchoirs Martine? Merci. Robert qui est parti, ça me fait tellement de peine. On est déjà sortis ensemble il y a quelques années, je l'avais laissé tombé parce qu'il puait trop de la gueule. (Martine sidérée)
- Le vieux criss, yé mort, enfin. Y'a toujours fait chier le monde dans le village lui, aille y'allait à l'épicerie pis il faisait mettre seulement 2 piasses de gaz à la commis.
- Je la voyais souvent prendre des marches dans le quartier, une femme d'une prestance indescriptible, elle marchait toujours la tête haute, un port altier. Je me demande pourquoi elle n'avait pas de mari, était-elle lesbienne?
- Tiens, ti-charles qui a levé les pattes. Y'était temps, y'arrivait à 95 ans. Méchant radin, apparemment qu'il cachait de l'argent dans son jardin. Faudrait s'informer de ça à quelqu'un tantôt aux sandwichs...
- Chère Gloria, une petite fille tellement énergique. Ça me fait tellement de la peine, voir partir une enfant si jeune. Dire que son père trompe sa femme avec la voisine. Pffff maudit sans-coeur.
...
AMEN
mardi 6 mai 2014
Et si tout devenait réalité
Et si tous nos rêves devenaient réalité, à quoi ressemblerait vos vies?
Quand je réfléchie longuement aux rêves que je chéris, il y en a un qui instantanément me vient en tête : quitter mon emploi et ne plus avoir à travailler. Ou en trouver un où je me sentirais valorisée et motivée, mais travailler à 3 jours semaine hihi. Mais la vraie belle vie serait d'être une maman à temps plein, une amoureuse et une femme qui mène une vie pour s'occuper d'elle et de ses chéris à 100 %. Je pourrais ainsi avoir le loisir de rédiger un roman (un autre rêve) et prendre le temps de vivre la vie sans toujours me sentir essoufflée, éreintée, énervée.
Réaliser ses rêves avec une santé de fer, dure comme le roc, intarissable. Si c'est bien un rêve dont tout le monde rêve, c'est bien celui-là, vivre longtemps et en santé. J'ai rencontré une magnifique jeune femme Serbe le weekend dernier. Je suis persuadée que son rêve le plus cher serait que le cancer du cerveau de sa petite fille de six ans puisse disparaître aussi rapidement qu'il est apparu.
Allons creuser un peu plus loin. Une vie de rêve, ça serait quoi pour vous? Vivre dans l'abondance? Avoir une maison sur la Côte d'Azur, un gros Pick-up, gagner 10 millions, faire des voyages sans relâche, assister à un show de votre idole, coucher avec Scarlet Johansson, faire un défilé de mode sur les plus belles passerelles, s'acheter une méga piaule, avoir les cheveux blonds, manger de la cervelle de singe, aller souper avec Guy A. Lepage (joke), s'acheter une Rolex, monter le Kilimanjaro, toucher la mer noire, sauter en bungee, embrasser Jude Law, enfin déclarer son amour à une amie d'enfance, travailler 3 jours/semaines...
Pouvoir s'asseoir au parc, chaque jour, et y lire un roman tranquillement en se faisant chauffer les joues au soleil.
Ça serait quoi votre vie de couple parfaite? Dormir chacun de votre bord, ne pas avoir à rester nécessairement ensemble dans le même appartement, pouvoir se permettre l'infidélité? Changer de chum à tous les 3 ans, vivre avec un homme riche qui fait vivre sa femme, trouver la femme qui ne pose jamais de questions sur vos sorties entre boys :)
Ça serait quoi la job parfaite, l'emploi rêvé? Gagner le gros salaire pour travailler le moins possible? Avoir plus de deux semaines de vacances par années? (Au moins ça hein?) Ne plus avoir à souffler à chaque fois que le réveil nous aliène... Télé-travail? Comédien? Cuisinier? Écrivain? Journaliste?
La blonde rêvée, c'est qui et elle est comment? Et l'amoureux lui, c'est qui et il fait quoi pour vous rendre follement amoureuse?
La rencontre idéale, rêvée? Une inconnue belle comme le jour dans le métro? John Lennon, Obama, Mandela, princesse Diana, Harper (hahaha wo), Hitler, Staline, Genghis Khan, Brad Pitt, Arielle Dombasle, Madonna, le Pape, le Prince Charles (pas pour moi merci), revoir un ami ou un parent décédé, un ange?, etc.
Si la journée parfaite existait, on y réaliserait quoi? On dort jusqu'à pas d'heure, on mange des crêpes aux bleuets sans se demander si c'est engraissant, se lever au soleil levant, aller méditer sur le bord de l'eau à deux pas de son propre chalet, regarder les oiseaux chantonner, être là à regarder ses enfants courir et rire de bon coeur?! Vivre dans les Alpes et faire du ski alpin jour et nuit, faire de la plongée dans les eaux les plus claires et turquoises? Passer la journée emmitouflée avec son amoureux à se câliner des heures durant...
Ahhhhhhhhh si tous nos rêves devenaient réalité, on courrait après quoi en fait? On serait malheureux comme les pierres ou heureux comme un coq en pâte? Car les rêves nous permettent de rêver plus loin, plus grand, nous motive à aller de l'avant et à se foutre le pied hors du lit chaque matin, mais jusqu'à quel point les rêves du futur nous rendent-ils plus heureux dans l'instant présent?
Je ne sais pas. Je me pose parfois la question. J'ai des rêves plein la tête, en fait pas tant que ça finalement. Je rêve toujours aux mêmes choses, mais je constate que c'est souvent moi qui me met mes propres freins. Je manque de temps et d'énergie, à courir après les obligations familiales et professionnelles. Je cours, je cours et je cours encore et je passe trop souvent mon tour devant les rêves que j'aimerais réaliser. À qui la faute? À la société? Aux dogmes imposés? À moi-même? À l'argent qui mène ce monde de fou? Parce que sans argent, on fait quoi, on réalise quoi? On publie un livre comment? On achète les vêtements de notre bébé avec quoi? On se concocte de beaux repas sans un radis?
Et si tout devenait réalité, si tous nos rêves se réalisaient, serions-nous plus heureux? Serions-nous plus amoureux? Serions-nous plus sereins avec soi-même?
"Rêves comme si tu allais vivre éternellement."
Quand je réfléchie longuement aux rêves que je chéris, il y en a un qui instantanément me vient en tête : quitter mon emploi et ne plus avoir à travailler. Ou en trouver un où je me sentirais valorisée et motivée, mais travailler à 3 jours semaine hihi. Mais la vraie belle vie serait d'être une maman à temps plein, une amoureuse et une femme qui mène une vie pour s'occuper d'elle et de ses chéris à 100 %. Je pourrais ainsi avoir le loisir de rédiger un roman (un autre rêve) et prendre le temps de vivre la vie sans toujours me sentir essoufflée, éreintée, énervée.
Réaliser ses rêves avec une santé de fer, dure comme le roc, intarissable. Si c'est bien un rêve dont tout le monde rêve, c'est bien celui-là, vivre longtemps et en santé. J'ai rencontré une magnifique jeune femme Serbe le weekend dernier. Je suis persuadée que son rêve le plus cher serait que le cancer du cerveau de sa petite fille de six ans puisse disparaître aussi rapidement qu'il est apparu.
Allons creuser un peu plus loin. Une vie de rêve, ça serait quoi pour vous? Vivre dans l'abondance? Avoir une maison sur la Côte d'Azur, un gros Pick-up, gagner 10 millions, faire des voyages sans relâche, assister à un show de votre idole, coucher avec Scarlet Johansson, faire un défilé de mode sur les plus belles passerelles, s'acheter une méga piaule, avoir les cheveux blonds, manger de la cervelle de singe, aller souper avec Guy A. Lepage (joke), s'acheter une Rolex, monter le Kilimanjaro, toucher la mer noire, sauter en bungee, embrasser Jude Law, enfin déclarer son amour à une amie d'enfance, travailler 3 jours/semaines...
Pouvoir s'asseoir au parc, chaque jour, et y lire un roman tranquillement en se faisant chauffer les joues au soleil.
Ça serait quoi votre vie de couple parfaite? Dormir chacun de votre bord, ne pas avoir à rester nécessairement ensemble dans le même appartement, pouvoir se permettre l'infidélité? Changer de chum à tous les 3 ans, vivre avec un homme riche qui fait vivre sa femme, trouver la femme qui ne pose jamais de questions sur vos sorties entre boys :)
Ça serait quoi la job parfaite, l'emploi rêvé? Gagner le gros salaire pour travailler le moins possible? Avoir plus de deux semaines de vacances par années? (Au moins ça hein?) Ne plus avoir à souffler à chaque fois que le réveil nous aliène... Télé-travail? Comédien? Cuisinier? Écrivain? Journaliste?
La blonde rêvée, c'est qui et elle est comment? Et l'amoureux lui, c'est qui et il fait quoi pour vous rendre follement amoureuse?
La rencontre idéale, rêvée? Une inconnue belle comme le jour dans le métro? John Lennon, Obama, Mandela, princesse Diana, Harper (hahaha wo), Hitler, Staline, Genghis Khan, Brad Pitt, Arielle Dombasle, Madonna, le Pape, le Prince Charles (pas pour moi merci), revoir un ami ou un parent décédé, un ange?, etc.
Si la journée parfaite existait, on y réaliserait quoi? On dort jusqu'à pas d'heure, on mange des crêpes aux bleuets sans se demander si c'est engraissant, se lever au soleil levant, aller méditer sur le bord de l'eau à deux pas de son propre chalet, regarder les oiseaux chantonner, être là à regarder ses enfants courir et rire de bon coeur?! Vivre dans les Alpes et faire du ski alpin jour et nuit, faire de la plongée dans les eaux les plus claires et turquoises? Passer la journée emmitouflée avec son amoureux à se câliner des heures durant...
Ahhhhhhhhh si tous nos rêves devenaient réalité, on courrait après quoi en fait? On serait malheureux comme les pierres ou heureux comme un coq en pâte? Car les rêves nous permettent de rêver plus loin, plus grand, nous motive à aller de l'avant et à se foutre le pied hors du lit chaque matin, mais jusqu'à quel point les rêves du futur nous rendent-ils plus heureux dans l'instant présent?
Je ne sais pas. Je me pose parfois la question. J'ai des rêves plein la tête, en fait pas tant que ça finalement. Je rêve toujours aux mêmes choses, mais je constate que c'est souvent moi qui me met mes propres freins. Je manque de temps et d'énergie, à courir après les obligations familiales et professionnelles. Je cours, je cours et je cours encore et je passe trop souvent mon tour devant les rêves que j'aimerais réaliser. À qui la faute? À la société? Aux dogmes imposés? À moi-même? À l'argent qui mène ce monde de fou? Parce que sans argent, on fait quoi, on réalise quoi? On publie un livre comment? On achète les vêtements de notre bébé avec quoi? On se concocte de beaux repas sans un radis?
Et si tout devenait réalité, si tous nos rêves se réalisaient, serions-nous plus heureux? Serions-nous plus amoureux? Serions-nous plus sereins avec soi-même?
"Rêves comme si tu allais vivre éternellement."
lundi 5 mai 2014
À la lumière obscure...
Je te croise enfin
Oh Dieu que tu es belle
Toi la seule, toi l'ultime
Entre les hommes
Egalité
S'il te plaît prends ma main
Ne te fais plus attendre
Il est temps de s'étreindre
Il est temps de s'éteindre
Une dernière cigarette
Les guerriers de la route avaient pourtant prédit
La mort ou la naissance
Ça dépend du cœur
Au soleil qui s'incline
Allez finissons en
Et laissons s'accomplir le firmament
Plongé dans l'infini, dans le gouffre sacré
Katagena
Me noyer à jamais
Et puis quitter ce monde sans pudeur ni morale
J'veux qu'on baise sur ma tombe (x2)
Que la grâce s'accomplisse
Immortelle jouissance
Que les femmes s'unissent dans un parfait accord
Rien que pour un instant
L'éphémère devienne
Eternité
J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c'est beau d'aimer
J'aurais aimé t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
Au revoir Franckie
Au revoir mes printemps
Au revoir pauvre monde
A nous deux Satan
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
(Au revoir mon père)
Les émouvantes paroles de la magnifique chanson "Je veux qu'on baise sur ma tombe" de Saez
Oh Dieu que tu es belle
Toi la seule, toi l'ultime
Entre les hommes
Egalité
S'il te plaît prends ma main
Ne te fais plus attendre
Il est temps de s'étreindre
Il est temps de s'éteindre
Une dernière cigarette
Les guerriers de la route avaient pourtant prédit
La mort ou la naissance
Ça dépend du cœur
Au soleil qui s'incline
Allez finissons en
Et laissons s'accomplir le firmament
Plongé dans l'infini, dans le gouffre sacré
Katagena
Me noyer à jamais
Et puis quitter ce monde sans pudeur ni morale
J'veux qu'on baise sur ma tombe (x2)
Que la grâce s'accomplisse
Immortelle jouissance
Que les femmes s'unissent dans un parfait accord
Rien que pour un instant
L'éphémère devienne
Eternité
J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Et que c'est beau d'aimer
J'aurais aimé t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
Au revoir Franckie
Au revoir mes printemps
Au revoir pauvre monde
A nous deux Satan
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
(Au revoir mon père)
Les émouvantes paroles de la magnifique chanson "Je veux qu'on baise sur ma tombe" de Saez
samedi 3 mai 2014
Quand l'amitié survole les nuages
Ding Dong! J'attends depuis plusieurs semaines, la visite éclair de mon amie Carole. J'aurai enfin la possibilité de lui présenter LIVE mon petit sucré-salé, Milàn.
C'est elle, belle comme le jour, de longs cheveux blonds comme à l'époque, devenue une femme magnifiquement accomplie. En un clignement d'oeil, je me rappelle notre fin de secondaire, le Cégep et toutes ces années où la folie de la jeunesse coulait dans nos veines. Des virées nocturnes qui ne s'oublieront jamais, des journées entières à papoter de tout et de rien, à refaire le monde, des expériences multiples et magiques, des fous rires historiques, ...
Sur les bancs de nos années Cégépiennes, nous étions de coquettes étudiantes, on badinait avec l'amour, nous étions originales, drôles, théâtrales, abracadabrantes. Carole faisait partie de mes meilleures amies, je pourrais vous parler longuement d'autres qui faisaient partie de ma vie à ce moment et qui font encore partie de mon existence aujourd'hui, malgré les kilomètres, l'océan, etc.
Puis, nos chemins ont fini par se séparer. Notre petit cercle d'amies s'est doucement effacé avec les années universitaires, les voyages, les amours, le travail. J'ai aujourd'hui des amis un peu partout sur la planète : à chaque coin du Québec, Italie, Colombie-Britannique, France, etc. Les souvenirs sont restés encrés au plus profond de mon être et je ne veux surtout pas qu'ils disparaissent, car ils sont beaux et ils font partie intégrante de ma personnalité. J'en suis fière.
Lorsque j'ai vu mon amie monter les escaliers, j'étais à la fois gênée, heureuse, anxieuse. Un mélange d'émotions palpitantes. Tout s'est apaisé avec une grosse accolade. On ne se voit plus jamais ou presque, mais on s'écrit tous les jours. Plusieurs km de nuage nous séparent. Que la distance soit jusqu'à La Pocatière, Québec, B.C., outre-mer, quand les amitiés sont vraies, elles perdurent au fil des années.
L'amitié est quand même un grand mot difficile à définir. Je reste certaine que le nombre de vrais amis se comptent sur les doigts d'une main (ou deux). Tous nos amis Facebook ne sont pas tous nos amis. Certains ne sont là que pour épier nos vies, ne prennent pas le temps de répondre à vos messages, ne vous félicitent de rien, ne vous appellent ou écrient jamais, ils apparaissent seulement pour vous demander d'aimer une page, de voter pour eux, etc. Les vrais amis sont là à tous moments dans la mesure du possible. Et ce, malgré la distance. En pensées, c'est aussi ça l'amitié. On se croit souvent entourés d'amis qui ne sont finalement que des rencontres de parcours. Ces rencontres sont magnifiques aussi, mais elles perdurent rarement. Beaucoup de connaissances, peu d'amis.
Je considère que l'amitié peut survivre à mille bornes, car je le vis avec mes meilleures amies. Un texto, un courriel, une carte, une lettre par la poste, un Skype, un petit présent, un appel...
À travers le temps, ces mêmes grandes amitiés s'essoufflent parfois et c'est normal. On prend le temps d'y mettre un petit break, on a des remises en question, on s'interroge. Et puis, on se retrouve, on se saute dans les bras à nouveau, c'est que le brasier n'était pas encore éteint. Les vraies amitiés surmontent habituellement les épreuves, dont les déménagements et les longues distances. Mêmes les chicanes.
J'ai donc serré Carole dans mes bras et pouf comme si de rien était, un petit verre de vin blanc (à l'époque c'était des stigners) à la main à converser doucement sur la vie, nos vies. À parler de notre progéniture, nos amours, nos voyages. On constate que nous sommes désormais devenues de jeunes femmes plus matures, mais toujours originales et ricaneuses. On se pomponne ensemble avant la sortie, on fouille dans nos vêtements, comme à la bonne époque. On fait un bond dans le passé, nous voilà à 18 ans, flamboyantes et majestueuses. Rien ne nous arrêtait. Aujourd'hui, rien ne nous arrête, juste la fatigue des nuits sans dormir hihihi.
Puis, c'est un autre départ. Nous sommes habituées, ce n'est pas plus grave. Je sais que mon amie est entre bonnes mains et qu'elle est heureuse au loin. Elle sait aussi que j'ai gardé mon fameux caractère LOL, que je suis toujours fofolle et que je mène une bonne vie hahahaha. Que je suis heureuse aussi. On se reverra quand on se reverra, en attendant, les textos existent.
Quand l'amitié devient un stress, un épuisement, un fardeau, vaut mieux passer à autre chose. Faut laisser couler, tout en s'occupant de faire savoir à ses amis qu'on les apprécie.
À tous mes amis, filles et garçons, que j'aime et chéris, merci d'être là même à mille lieues. Avec vous, je me sens plus grande, plus forte, plus belle, grandement choyée et aimée.
Bon vol de retour Carole XX
C'est elle, belle comme le jour, de longs cheveux blonds comme à l'époque, devenue une femme magnifiquement accomplie. En un clignement d'oeil, je me rappelle notre fin de secondaire, le Cégep et toutes ces années où la folie de la jeunesse coulait dans nos veines. Des virées nocturnes qui ne s'oublieront jamais, des journées entières à papoter de tout et de rien, à refaire le monde, des expériences multiples et magiques, des fous rires historiques, ...
Sur les bancs de nos années Cégépiennes, nous étions de coquettes étudiantes, on badinait avec l'amour, nous étions originales, drôles, théâtrales, abracadabrantes. Carole faisait partie de mes meilleures amies, je pourrais vous parler longuement d'autres qui faisaient partie de ma vie à ce moment et qui font encore partie de mon existence aujourd'hui, malgré les kilomètres, l'océan, etc.
Puis, nos chemins ont fini par se séparer. Notre petit cercle d'amies s'est doucement effacé avec les années universitaires, les voyages, les amours, le travail. J'ai aujourd'hui des amis un peu partout sur la planète : à chaque coin du Québec, Italie, Colombie-Britannique, France, etc. Les souvenirs sont restés encrés au plus profond de mon être et je ne veux surtout pas qu'ils disparaissent, car ils sont beaux et ils font partie intégrante de ma personnalité. J'en suis fière.
Lorsque j'ai vu mon amie monter les escaliers, j'étais à la fois gênée, heureuse, anxieuse. Un mélange d'émotions palpitantes. Tout s'est apaisé avec une grosse accolade. On ne se voit plus jamais ou presque, mais on s'écrit tous les jours. Plusieurs km de nuage nous séparent. Que la distance soit jusqu'à La Pocatière, Québec, B.C., outre-mer, quand les amitiés sont vraies, elles perdurent au fil des années.
L'amitié est quand même un grand mot difficile à définir. Je reste certaine que le nombre de vrais amis se comptent sur les doigts d'une main (ou deux). Tous nos amis Facebook ne sont pas tous nos amis. Certains ne sont là que pour épier nos vies, ne prennent pas le temps de répondre à vos messages, ne vous félicitent de rien, ne vous appellent ou écrient jamais, ils apparaissent seulement pour vous demander d'aimer une page, de voter pour eux, etc. Les vrais amis sont là à tous moments dans la mesure du possible. Et ce, malgré la distance. En pensées, c'est aussi ça l'amitié. On se croit souvent entourés d'amis qui ne sont finalement que des rencontres de parcours. Ces rencontres sont magnifiques aussi, mais elles perdurent rarement. Beaucoup de connaissances, peu d'amis.
Je considère que l'amitié peut survivre à mille bornes, car je le vis avec mes meilleures amies. Un texto, un courriel, une carte, une lettre par la poste, un Skype, un petit présent, un appel...
À travers le temps, ces mêmes grandes amitiés s'essoufflent parfois et c'est normal. On prend le temps d'y mettre un petit break, on a des remises en question, on s'interroge. Et puis, on se retrouve, on se saute dans les bras à nouveau, c'est que le brasier n'était pas encore éteint. Les vraies amitiés surmontent habituellement les épreuves, dont les déménagements et les longues distances. Mêmes les chicanes.
J'ai donc serré Carole dans mes bras et pouf comme si de rien était, un petit verre de vin blanc (à l'époque c'était des stigners) à la main à converser doucement sur la vie, nos vies. À parler de notre progéniture, nos amours, nos voyages. On constate que nous sommes désormais devenues de jeunes femmes plus matures, mais toujours originales et ricaneuses. On se pomponne ensemble avant la sortie, on fouille dans nos vêtements, comme à la bonne époque. On fait un bond dans le passé, nous voilà à 18 ans, flamboyantes et majestueuses. Rien ne nous arrêtait. Aujourd'hui, rien ne nous arrête, juste la fatigue des nuits sans dormir hihihi.
Puis, c'est un autre départ. Nous sommes habituées, ce n'est pas plus grave. Je sais que mon amie est entre bonnes mains et qu'elle est heureuse au loin. Elle sait aussi que j'ai gardé mon fameux caractère LOL, que je suis toujours fofolle et que je mène une bonne vie hahahaha. Que je suis heureuse aussi. On se reverra quand on se reverra, en attendant, les textos existent.
Quand l'amitié devient un stress, un épuisement, un fardeau, vaut mieux passer à autre chose. Faut laisser couler, tout en s'occupant de faire savoir à ses amis qu'on les apprécie.
À tous mes amis, filles et garçons, que j'aime et chéris, merci d'être là même à mille lieues. Avec vous, je me sens plus grande, plus forte, plus belle, grandement choyée et aimée.
Bon vol de retour Carole XX
jeudi 1 mai 2014
Des muffins au citron qui ne goûtent pas le citron
Il y a des journées où tu sens que l'univers a envie de te sacrer une volée. Il t'en veut, on sait pas pourquoi. Il a envie de te gosser, de te jouer du coude. Au début, tu rigoles, tu lui dis amène-toi, tu ne m'auras pas, mais au fur et à mesure qu'il t'envoie des coups à la tête, tu finis par flancher. Il te met chaos.
Tu te lèves. Il pleut des clous. Bon, c'est pas nouveau. T'as envie d'un bon gros café, me semble que ça va te remettre les idées en place. L'odeur du Mexique t'enivre, t'as envie de partir en voyage, poum poum poum poum le temps gris ne viendra pas me foutre la déprime. Un peu de cassonade et FUCKKKKKKKKK pu de lait. Tu rages solide, car il te faut du lait dans ton café. Ce n'est pas la fin du monde, il y a pire. Pas de crème non plus. Ben coudons, tu vas le boire noir, mais finalement il finit sa vie dans le sink.
Ton bébé est sur le gros nerf aujourd'hui, il file un mauvais coton, quatre dents lui perce la gencive, pauvre coco. Entre chignage et sa NON envie de siester, tu l'entertaine du mieux que tu le peux. Gaga gougou, on va jouer au ballon, te raconter une histoire, te faire des colleux et OUTCHHHHHHHHHHHHHHH il vient de te crever un oeil et, du coup, te déchirer la rétine avec son petit ongle. Une autre joie qui te mène directement à la clinique pour te faire dire de mettre de la petite crème pendant 3 jours et que si ça perdure, ça peut être plus grave.
La journée bat son plein. Tu reviens de là, maintenant à la douche. Tu oses chantonner question de te libérer des mauvaises ondes, tu penses à la chance que tu as de vivre dans un pays où il est facile d'avoir accès à de l'eau. Soudainement, l'eau chaude passe à tiède et passe à glaciale. Tu lâches un sacre, mais tu sors, tant pis. Tu te dis que le froid, ça ragaillardit.
Tu te sèches les cheveux en t'imaginant que ce vent chaud vient du Sud de la France. Pourquoi pas rêvasser un peu. Tu te regardes dans le miroir (d'un seul oeil, l'autre quasiment rendu aveugle) et constate que tu as le teint vert. Tu reprends ta toune que tu avais laissé refroidir sous la douche. Et PAF, le séchoir a décidé de te manger une touffe de cheveux. Ils restent pognés dedans et ça commence à sentir le méchoui au cochon. Une envie de péter le miroir te pogne, tu laisses tomber. À quoi bon 7 ans de malheur.
Tu lâches un soupir, me semble que ça ne va pas super bien aujourd'hui. Comme de fait, tu ranges un peu le comptoir de la salle de bain et tu prends dans tes mains tes nouvelles petites boucles d'oreilles trendy pour les ranger ailleurs. Paclow, y'en a une qui tombe dans l'évier, tu t'actives rapidement les menottes pour l'empêcher de glisser dans le trou. Nonnnnnnnnnnnnnnnnn elle est bel et bien tomber en plein dedans.
Une larme veut jaillir de ton bel oeil amblyope, mais qu'à cela ne tienne, "ils ne m'auront pas les sacrÂments". Dans ce temps-là, je me mets à parler à des entités d'ailleurs. J'ai envie de muffins pour calmer mes nerfs.
Ah oui j'ai tout acheté avant-hier pour faire des muffins au citron et pavot. Menoum. Me semble que ça va être réconfortant. Je me mets à la tâche. Casse les oeufs, fait fondre le beurre, un peu de sucre, pavot, tralalalalilalère... Où sont les trois citrons qui restaient????? Où sont-ils?????? OÙ SONT LES CITRONS CHÉRI? Mon cher conjoint de fait de me répondre : j'en ai eu besoin pour une recette et j'en ai mis dans mon thé les deux derniers matins.
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr c'est que tout est prêt pour être mis au four. Génial, il me reste donc une moitié de citron pressé par Hercule avec pu de jus dedans. Une autre magnifique joie du jour.
C'est pas plus grave, on continue de jouer à la femme joyeuse. Pendant ce temps, ton petit hurle parce qu'il veut jouer et jouer encore. Ok, on va te changer, tu as fait un méga gros caca qui pue. On fait des bisous, je le change, tout va bien, je sors la couche et NONNNNNN un pipi pompier en pleine figure. On reste calme, mais là le vase va bientôt déborder.
Finalement, la journée tire à sa fin. Tu vas sortir la brassée de linge à plier et tu te rends compte qu'il s'est faufiler ta petite chemisette neuve bohème blanche dans le tas de linge noir. C'est le désastre, ta vie est finie. T'a envie d'en finir et de te trancher les veines avec un couteau à steak (exagération de mes années passées près de Marseille).
Enfin, tu vas coucher ton rejeton, tu lui dis que tu l'aimes, tu lui donnes un milliard de bisous sur ses petites joues rouges dodues. Tu le regardes et tu finis par te dire que c'est tellement futile tous les imbroglios de la journée. Il n'y a rien de plus beau et apaisant que le sourire de ton enfant et un gros câlin de lui. Un câlin de famille aussi.
Et c'est ainsi que tu vas finir ta veillée sur le divan à manger un bon muffin sec au citron qui ne goûte pas le citron avec un verre de lait... FUCKKKKKK on n'a pas été r'acheter du lait!!!!!!!!!!!! Ohhhhh putainggggggggggg (accent Marseillais hahaha)
Bonne nuit. Je ferme les livres. Mañana será otro día!
Tu te lèves. Il pleut des clous. Bon, c'est pas nouveau. T'as envie d'un bon gros café, me semble que ça va te remettre les idées en place. L'odeur du Mexique t'enivre, t'as envie de partir en voyage, poum poum poum poum le temps gris ne viendra pas me foutre la déprime. Un peu de cassonade et FUCKKKKKKKKK pu de lait. Tu rages solide, car il te faut du lait dans ton café. Ce n'est pas la fin du monde, il y a pire. Pas de crème non plus. Ben coudons, tu vas le boire noir, mais finalement il finit sa vie dans le sink.
Ton bébé est sur le gros nerf aujourd'hui, il file un mauvais coton, quatre dents lui perce la gencive, pauvre coco. Entre chignage et sa NON envie de siester, tu l'entertaine du mieux que tu le peux. Gaga gougou, on va jouer au ballon, te raconter une histoire, te faire des colleux et OUTCHHHHHHHHHHHHHHH il vient de te crever un oeil et, du coup, te déchirer la rétine avec son petit ongle. Une autre joie qui te mène directement à la clinique pour te faire dire de mettre de la petite crème pendant 3 jours et que si ça perdure, ça peut être plus grave.
La journée bat son plein. Tu reviens de là, maintenant à la douche. Tu oses chantonner question de te libérer des mauvaises ondes, tu penses à la chance que tu as de vivre dans un pays où il est facile d'avoir accès à de l'eau. Soudainement, l'eau chaude passe à tiède et passe à glaciale. Tu lâches un sacre, mais tu sors, tant pis. Tu te dis que le froid, ça ragaillardit.
Tu te sèches les cheveux en t'imaginant que ce vent chaud vient du Sud de la France. Pourquoi pas rêvasser un peu. Tu te regardes dans le miroir (d'un seul oeil, l'autre quasiment rendu aveugle) et constate que tu as le teint vert. Tu reprends ta toune que tu avais laissé refroidir sous la douche. Et PAF, le séchoir a décidé de te manger une touffe de cheveux. Ils restent pognés dedans et ça commence à sentir le méchoui au cochon. Une envie de péter le miroir te pogne, tu laisses tomber. À quoi bon 7 ans de malheur.
Tu lâches un soupir, me semble que ça ne va pas super bien aujourd'hui. Comme de fait, tu ranges un peu le comptoir de la salle de bain et tu prends dans tes mains tes nouvelles petites boucles d'oreilles trendy pour les ranger ailleurs. Paclow, y'en a une qui tombe dans l'évier, tu t'actives rapidement les menottes pour l'empêcher de glisser dans le trou. Nonnnnnnnnnnnnnnnnn elle est bel et bien tomber en plein dedans.
Une larme veut jaillir de ton bel oeil amblyope, mais qu'à cela ne tienne, "ils ne m'auront pas les sacrÂments". Dans ce temps-là, je me mets à parler à des entités d'ailleurs. J'ai envie de muffins pour calmer mes nerfs.
Ah oui j'ai tout acheté avant-hier pour faire des muffins au citron et pavot. Menoum. Me semble que ça va être réconfortant. Je me mets à la tâche. Casse les oeufs, fait fondre le beurre, un peu de sucre, pavot, tralalalalilalère... Où sont les trois citrons qui restaient????? Où sont-ils?????? OÙ SONT LES CITRONS CHÉRI? Mon cher conjoint de fait de me répondre : j'en ai eu besoin pour une recette et j'en ai mis dans mon thé les deux derniers matins.
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr c'est que tout est prêt pour être mis au four. Génial, il me reste donc une moitié de citron pressé par Hercule avec pu de jus dedans. Une autre magnifique joie du jour.
C'est pas plus grave, on continue de jouer à la femme joyeuse. Pendant ce temps, ton petit hurle parce qu'il veut jouer et jouer encore. Ok, on va te changer, tu as fait un méga gros caca qui pue. On fait des bisous, je le change, tout va bien, je sors la couche et NONNNNNN un pipi pompier en pleine figure. On reste calme, mais là le vase va bientôt déborder.
Finalement, la journée tire à sa fin. Tu vas sortir la brassée de linge à plier et tu te rends compte qu'il s'est faufiler ta petite chemisette neuve bohème blanche dans le tas de linge noir. C'est le désastre, ta vie est finie. T'a envie d'en finir et de te trancher les veines avec un couteau à steak (exagération de mes années passées près de Marseille).
Enfin, tu vas coucher ton rejeton, tu lui dis que tu l'aimes, tu lui donnes un milliard de bisous sur ses petites joues rouges dodues. Tu le regardes et tu finis par te dire que c'est tellement futile tous les imbroglios de la journée. Il n'y a rien de plus beau et apaisant que le sourire de ton enfant et un gros câlin de lui. Un câlin de famille aussi.
Et c'est ainsi que tu vas finir ta veillée sur le divan à manger un bon muffin sec au citron qui ne goûte pas le citron avec un verre de lait... FUCKKKKKK on n'a pas été r'acheter du lait!!!!!!!!!!!! Ohhhhh putainggggggggggg (accent Marseillais hahaha)
Bonne nuit. Je ferme les livres. Mañana será otro día!
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