Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais.
Vous en pensez quoi?
Parlez-moi de belles folies que vous avez faites et que vous ne regrettez pas, que vous ne regretterai jamais.
Des folies, je carbure à ça. Je carbure à la passion aussi. Il faut que ça bouille, que ça chavire, que ça poigne, que ça bouleverse, que ça émeut, que ça virevolte dans le ventre. J'aime voyager sur des tapis volants, m'asseoir sur un nuage, me faire amie du soleil, m'accrocher aux étoiles, courir sous la pluie, faire l'ange dans la neige molle. Besoin de fantaisie, de plaisir libératoire. Probablement un côté de moi qui vient contrebalancer celui anxieux. La normalité me tue à petits feux. J'aime me sentir puissante dans toute ma vitalité, ma désinvolture. J'ai toujours l'envie de me promener sur des chemins parfumés. Essayer de fuir ce monde d'effrayés. Même si c'est quasi infaisable.
J'ai fait quelques folies dans ma vie, dont une un jour d'avril 2005. Je me suis levée un matin et je me suis dit, ok, je sacre ma job là, je sous-loue mon appart et je pars rejoindre le gars qui me fait tripper des bulles d'amour en France. En poche, rien. Un petit rien qui m'a permis de payer le billet d'avion. J'ai pris une marge de crédit, j'ai foutu 3-4 robes dans mes valises, j'ai apporté toutes les photos des gens que j'aime avec moi, un livre ou deux, dont un avec les pages blanches pour y écrire mon épopée. J'étais bien décidée à aller lui sauter dans les bras sur le quai du TGV à Vitrolles.
Ma mère et ma soeur sont venues m'aider à faire des boîtes. On a fait ça en un rien de temps. Elles voyaient l'étincelle dans mes yeux. Elles ont compris en empaquetant mes petites affaires que je voulais aller rejoindre le plus vite possible ce fameux Tchèque. Ça me brisait le coeur de quitter à nouveau ma famille, mais c'était soit ça, soit je n'allais plus revoir le chef d'état de mon coeur. À ce jour, je ne le regrette pas.
Partagez avec moi une de vos folies, ça vous dit?!
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