Lundi. Il pleut ou il fait beau, soit. Début de la quarantième semaine de l'année sur cinquante-deux disons. Et pour la 40e fois de l'année, ça nous tente pas de nous lever pour aller
travailler, d’habiller les petits qui tardent à manger leur tartine, de faire
les lunchs, de prendre le bus et le métro, de troquer les pantoufles pour les
talons. Encore moins de se faire un brushing, de se farder les yeux, de se raser la petite barbe qui nous donne ce si beau look relâché. Par automatisme, on sacre les toasts dans le grille-pain, on boit une gorgée de café les yeux encore collés, on lis les grands titres des journaux et BOOM, nous voilà partis de plus belle vers une autre semaine.
Les lundis sont difficiles sur le corps. Il nous flagelle à grands coups de fouet. C’est comme si le dimanche on se
tenait à l’ombre, dans notre tanière, à souffler un peu et à prendre ce
nécessaire recul pour affronter le lundi, comme un rayon qui éblouit et nous fait perdre la vue.
Le lundi vient trop vite, après le marathon
des tâches ménagères, de l’épicerie, des invités qui sont partis à pas d’heure, le son du glas sonne, c’est le maudit réveil qui te sort du lit et qui a failli
te faire faire une crise de cœur. T’es déjà essoufflé, parce que finalement tu
n’as pas eu le temps de te reposer vraiment. Et même si tu aimes ton travail, tu manques d'énergie parfois. Tu voudrais en avoir plus, mais tu cherches ton air, tes poumons en redemandent. Mais tu oublies trop souvent de respirer.
On s’en va bosser pour cinq jours et on espère une seule et unique chose, arriver au samedi. Quand j’y pense, c’est
tellement apeurant. Esclaves?! En vrai automates,
lobotomisés par la criante société, il faut aller travailler 5 jours sur 7 pour
faire partie du gentil troupeau de moutons. Faudrait surtout pas être un mouton noir,
qu’est-ce que les autres diraient. Soupir...
Un siècle de vitesse qui est entrain de nous
tuer. Chaque lundi nous tape sur la tête comme le supplice de la goutte d’eau,
mais on se lève de peine et de misère et on s’arrache le cœur, le ventre au
travail. On pleure en laissant derrière soi notre enfant à la garderie, on ne le reverra qu'une heure ou deux ce soir pour le bain et l'heure du dodo. On met la faute sur le temps, le siècle, les autres, mais finalement c’est
à nous de changer nos habitudes.
Recette simple. Mettre les freins. Facile à dire.
Je peux vous dire que je savoure chaque instant que j'ai en congé de maternité. J'aimerais ne jamais en sortir. Je vous souhaite un merveilleux lundi, bien qu'il soit parfois ingrat et difficile sur nos épaules. Le soleil brille du moins et j'espère qu'il brille aussi sur le chemin qui vous mène au travail. Et puis ce qui sera arrivé aujourd'hui, demain, ne sera que des vestiges du passé.
BONNE JOURNÉE! XX
Recette simple. Mettre les freins. Facile à dire.
Je peux vous dire que je savoure chaque instant que j'ai en congé de maternité. J'aimerais ne jamais en sortir. Je vous souhaite un merveilleux lundi, bien qu'il soit parfois ingrat et difficile sur nos épaules. Le soleil brille du moins et j'espère qu'il brille aussi sur le chemin qui vous mène au travail. Et puis ce qui sera arrivé aujourd'hui, demain, ne sera que des vestiges du passé.
BONNE JOURNÉE! XX
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