jeudi 24 avril 2014

Rêver mieux

Tu me demandes combien je fais, 
Je fais de mon mieux, 
Et ce mieux, combien c'est?
Ce mieux est juste parfait, 
Tu veux trop savoir tout sur moi, 
Si tu veux tout avoir,
 Ce que je n´ai même pas, 
Alors va-t-en, va-t-en!

Avez-vous rêvé la nuit dernière? Rêvez-vous généralement? 

Moi si, tout le temps, toutes les nuits, pendant les siestes. Je suis une machine à rêves (quand je dors bien sûr, car c'est rare haha). Je m'en rappelle toujours. J'aurais tellement dû les écrire tous ces rêves. Il n'est pas trop tard me direz-vous, mais à quoi bon. Ça reste des rêves...

Dernièrement, je suis retombée sur les magnifiques paroles de la chanson Rêver mieux de Daniel Bélanger. Elle m'a sonnée. Il répond idiotement aux questions idiotes que lui posent une nana. "Tu me demandes combien je fais, je fais de mon mieux." Puis, je me suis questionné sur un truc : Est-ce si important de connaître le salaire d'un homme avant de s'engager avec? Ou d'une femme là, vice-versa. Je me suis mise à analyser un peu les connaissances de mon entourage et même l'idéologie de certains/es ami/es qui ne pourraient pas sortir ou commencer une relation avec une fille/gars qui ne fait pas un bon salaire ou en haut de tant d'argent dans son job. Pour moi, c'est incompréhensible. 

L'amour, la passion se mesurent-ils vraiment à un gros salaire? Je me questionne. Je connais même des gens qui sont en couples et qui n'aiment pas nécessairement avec leur cœur et leurs tripes leur conjoint, mais qui sont avec seulement pour l'argent et les conditions de vie. Ça me bouleverse. C'est une chose que je ne pourrai jamais comprendre. Peut-être suis-je trop passionnée dans la vie. J'aime quand ça pogne au ventre l'amour/les fréquentations, quand ça te gifle (dans le bon sens), quand ça te fait pomper le cœur, quand les papillons virevoltent. Avant de m'engager avec un gars, je n'ai jamais demandé à connaître son salaire, quel superflus. Je n'aime pas non plus la supercherie de ceux qui te font croire qu'ils ont le gros magot, mais qui n'ont rien. Je préfère un homme riche de cœur que plein de blé dans les poches. Et au final, si tu as les deux, à toi le jackpot. Tant mieux pour toi. Que mon flirt/amoureux ait l'imagination de simuler un resto à la maison, ça me suffit. Encore mieux s'il m'amène manger une crème glacée haha.

Plusieurs amis garçons que j'ai me parlent souvent de cet impasse qu'ils rencontre lorsqu'ils font la connaissance de nouvelles flammes ou aventures. La fille s'intéresse souvent au porte-feuille : Tu fais quoi dans la vie, tu gagnes un bon salaire, tu me payes un verre, tu m'invites au resto? Me semble qu'elle devrait davantage s'intéresser à sa politesse, son regard pétillant, sa culture générale, son aplomb, non? En même temps, je peux comprendre que les filles cherchent une certaine sécurité, mais pourquoi l'amour et l'attirance sont-ils passés en deuxième position? 

Anyways. Je ne sortirais pas avec Donald Trump parce qu'il est riche. Je n'aime pas sa houpette LOL. Mais j'ai comme l'impression qu'il y a de plus en plus de femmes qui fourmillent autour des gars/hommes riches question de se faire dorer la couenne et que l'affection, les atomes crochus et l'attirance des sens, malheureusement, prennent une méchante débarque. Disons que sur Crescent le weekend dernier, l'oseille en faisait tourbillonner plus d'unes. On s'accroche à l'apparence et au matériel avant de se blottir dans des bras qui nous réchauffe. C'est une impression que j'ai, elle est peut-être mauvaise. 

Je termine ça avec brio, sur du Rêver mieux :

Tu me demandes qui je suis
Je suis de n'importe où, 
Tu me demandes où je vais. 
Je vais très bien, 
À questions idiotes, réponses idiotes, 
Apprends la leçon

Tu me demandes combien je fais, 
Je fais de mon mieux, 
Et ce mieux, combien c'est?
Ce mieux est juste parfait, 
Tu veux trop savoir tout sur moi, 
Si tu veux tout avoir,
 Ce que je n´ai même pas, 
Alors va-t-en, va-t-en!

{Refrain:}Tu ne demandais qu'une épaule
Pour t'appuyer dans mon lit, 
Dans tes bleus, 
Moi, c'était facile dans ma tête, 
Je pouvais dormir et peut-être
Rêver mieux

Tu me demandes comment je vais
Je vais dans une vieille auto, 
Tu me demandes où j'irai
J'irai là où il fait chaud, 
Plus chaud qu'en hiver, loin du polaire, 
Avec en mon coeur des êtres chers
Mais tu me fais parler, 
Arrête, arrête!

Tu me demandais qu'une épaule 
Pour t'appuyer dans mon lit, 
Dans tes bleus, 
Moi, c'était facile dans ma tête, 
Je pouvais dormir et peut-être
Rêver mieux



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